Avant de reprendre ma série
de billets sur les maladies, je voudrais faire un point sur la vaccination et, en particulier, ouvrir un dossier sur la controverse
qu’elle suscite aux Etats-Unis.
Le débat qu’elle suscite s’inscrit dans le contexte plus large d’un rejet, par certains groupes, en général sinon toujours pour des raisons religieuses, de la science et du progrès : les Amish et leur refus du modernisme, bien sûr, les Témoins de Jéhovah et leur opposition aux transfusions sanguines, mais aussi les créationnistes, qui réfutent la théorie darwinienne de l’évolution (Young Earth creationism) et qui croient donc que les êtres humains ont côtoyé les dinosaures.
Dans le même ordre d’idées, on pourrait aussi citer les « birthers », qui pensent que le président Barack Obama n’est pas né aux Etats-Unis et que, par voie de conséquence en vertu de la Constitution du pays, il n’était pas éligible à cette fonction, qu’il aurait donc usurpée.
Le débat qu’elle suscite s’inscrit dans le contexte plus large d’un rejet, par certains groupes, en général sinon toujours pour des raisons religieuses, de la science et du progrès : les Amish et leur refus du modernisme, bien sûr, les Témoins de Jéhovah et leur opposition aux transfusions sanguines, mais aussi les créationnistes, qui réfutent la théorie darwinienne de l’évolution (Young Earth creationism) et qui croient donc que les êtres humains ont côtoyé les dinosaures.
Dans le même ordre d’idées, on pourrait aussi citer les « birthers », qui pensent que le président Barack Obama n’est pas né aux Etats-Unis et que, par voie de conséquence en vertu de la Constitution du pays, il n’était pas éligible à cette fonction, qu’il aurait donc usurpée.
Ceux qui refusent la vaccination s’appellent des « anti-vaxers » (avec ou sans trait
d’uion). Leur mouvement est parti d’un article scientifique (dont l’auteur
s’est depuis rétracté), selon
laquelle la
vaccination des nouveaux-nés provoquerait l’autisme (chez les petits
Afro-Américains) et s’est largement amplifié pour mettre sur le dos des vaccins
toutes sortes de maux — comme en témoigne une page
Facebook reprenant leurs témoignages.
Au-delà de la liberté individuelle d’expression et de choix, qui est l’un des piliers de la culture américaine — les premiers colons sont après tout partis d’Europe parce qu’on ne leur laissait pas pratiquer leur religion — et qui est inscrite jusque dans la Consitution (liberté d’expression et de religion), le rejet de la vaccination a cependant des conséquence pour la communauté. Elle constitue ainsi un danger pour l’« immunité grégaire» (herd immunity, autrement dit l’« immunité collective ») :
Au-delà de la liberté individuelle d’expression et de choix, qui est l’un des piliers de la culture américaine — les premiers colons sont après tout partis d’Europe parce qu’on ne leur laissait pas pratiquer leur religion — et qui est inscrite jusque dans la Consitution (liberté d’expression et de religion), le rejet de la vaccination a cependant des conséquence pour la communauté. Elle constitue ainsi un danger pour l’« immunité grégaire» (herd immunity, autrement dit l’« immunité collective ») :
Avant de refermer ce billet, je vous propose de faire le
point, en anglais, sur les dix
vérités à connaître sur les vaccins, puis de lire le conseil donné, dans
une rubrique de « réponses aux lecteurs » (« Dear
Prudence » sur Slate.com) très connue aux Etats-Unis, aux inquiétudes
d’un futur papa parce que les sages-femmes que le couple a choisi pour une
naissance à domicile sont des anti-vaxers
« enragées » : « We
just found out the midwives helping my wife give birth are rabid anti-vaccinationists. »
La preuve en chiffres que la vaccination fonctionne |
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