mercredi 30 avril 2014

Cours d’anglais multimédias – «Learn American English Online»




Ce billet a pour objet le site Web d’apprentissage de l’anglais général Learn American English Online, axé, comme son nom l’indique, sur la variante d’Outre-Atlantique de la langue. Il fait amplement usage du multimédia puisqu’il conjugue le texte (enrichi), les images (dessins et photos), le son et la vidéo (YouTube), ce qui fait tout son  intérêt. Il propose également des exercices (quizzes) pour chaque leçon et fournit leur corrigé. Il est donc tout à fait adapté à une remise à niveau.


Voici comment il est présenté : “This website is free for students and schools across the U.S. and around the world. There are seven levels of instruction: blue, red, yellow, green, purple,* orange, and violet.*”


Les cours sont en effet répartis en sept niveaux progressifs, chacun étant « color-coded ». Ils sont suivis d’autres niveaux, consacrés à des thèmes particuliers. Les niveaux de base, donc incontournables, sont les quatre premiers (blue, red, yellow, and green) ; les autres constituent du « polissage ».
A vous de trouver d’abord le niveau qui correspond le mieux à vos connaissances, puis d’étudier les points de grammaire/syntaxe qui vous intéressent ou bien où vous avez des lacunes, quitte à revenir ponctuellement au(x) niveau(x) inférieur(s) en cas de besoin. Les leçons sont relativement simples.

Le site existe depuis 2003. Y sont associés un compte Twitter et une page Facebook. Vous trouverez une présentation du site en texte ici et, ci-dessous, en vidéo.





Notez la distinction entre purple et violet, et que notre « violet » n’est pas du violet.

Règles de survie en IFSI




Nursing School Survival Rules
What happens in clinicals stays in clinical.
If it’s wet and not yours, use gloves.
When in doubt, wash your hands.
If it moves, ambulate. If it doesn’t, turn and reposition Q2H.
Thou shall not cross thy sterile field.
If you didn’t document it, you didn’t do it.
 On tests, the correct answer is: airway, potassium or hand hygiene.
 The instructor and the textbook are always right, even when they disagree.
 Schedules will change at least 3 times “and… that’s OK.”
 Coffee / Coke Zero and chocolate are vital!



Vous êtes d’accord ? Ça vous rappelle quelque chose ?



Quelques explications

  • Les termes les plus compliqués sont expliqués sur la page à la quelle ils renvoient en hypertexte.
  • La règle ➊ est calquée sur l’adage « What happens in Vegas stays in Vegas », en référence aux écarts de conduite que favorise Las Vegas, aussi appelée Sin City (« la ville du péché »).
  • Le précepte ➍ est calqué sur les Dix Commandements, dont la plupart commencent par « Thou shall not », forme archaïque de « You will not ».

mardi 29 avril 2014

Lèche-vitrine (1) – Blouses


Les vêtements professionnels de médecins et d’infirmiers/ières de bloc opératoire s’appellent en anglais scrubs, mot qui s’est étendu pour désigner aussi les blouses. Mais finies les couleurs déprimantes ! Vous avez ainsi peut-être remarqué dans certaines séries médicales américaines les calots à motifs colorés des chirurgiens et les blouses chamarrées des infirmières.

Scrubs, justement, c’est aussi une série télé US de type « sitcom » (de situation comedy en anglais), diffusée en France, qui se déroule en milieu… hospitalier.



Je vous propose donc un peu de lèche-vitrine avec la marque SmartScrubs. NB. Je ne suis pas rémunéré sur ce que vous pourriez acheter et je n’ai aucune idée des frais de port que vous pourriez avoir à régler, si même si ce cybermarchand livre en France. A priori, c’est juste pour le plaisir — ou la révulsion — des yeux ainsi que pour un peu d’exercice en anglais en lisant les descriptifs. Je vous ai choisi les blouses qui m’ont le plus attiré l’œil.



Happy Hoppers - S.C.R.U.B.S. 100% Cotton Print Tops
Loveable green frogs smile at you through a field of brilliantly colored red, orange and purple flowers. This beautiful 100% cotton S.C.R.U.B.S. top will delight your patients. Easy-care, durable cotton provides all-day comfort. Colors stay vibrant wash after wash. Two-Pocket Y-Neck style features Eggplant contrast trim.
• 100% cotton
• Side vents
• Reinforced at stress points
• Pre-washed and pre-shrunk
• Unisex sizing
Match coordinating colors: White, Mango, Eggplant, Hunter and Red Hot.


Flower Punch - S.C.R.U.B.S. Signature Batik
A delicious mix of floral shapes in juicy hues turns any day into a celebration.
Mock Wrap and 2-Pocket Tops are detailed with contrast trim.
• Batiked in Bali
• Lightweight 100% cotton
• Fade-resistant dyes stay vibrant
• Pre-washed and pre-shrunk
• Unisex sizing
Coordinating colors: Eggplant, Teal, and Raspberry.


Impressions - S.C.R.U.B.S. Signature with Crystal Accents
Indulge in a watercolor floral accented with a few perfectly placed crystal sequins.
• 100% cotton
• Print repeats front and back
• Welt pockets
• Color Lock™ fade resistance
• Reinforced stress points add strength
• Side vents
• Pre-washed and pre-shrunk
• Unisex sizing
Easy Match coordinating solids: Mango, Raspberry, Red Hot, Eggplant and Hunter.


Blooming with Butterflies - S.C.R.U.B.S. Signature Placement
Beautiful butterflies and blooms in a sea of soothing blue. Wear it on hectic days to soothe your mood. Easy-care, durable cotton provides all-day comfort. Colors stay vibrant wash after wash.
• 100% cotton
• Print repeats front and back
• Welt pockets
• Side vents
• Reinforced stress points add strength
• Pre-washed and pre-shrunk
• Unisex sizing
Easy Match coordinating colors: White, Le Ceil,* Royal and Black.
* Je crois qu’ils ont voulu dire « Le Ciel ».

Ça vous tente ? 

➤ Et maintenant, quelques conseils pour enlever les taches de votre belle blouse toute neuve (infographie).

lundi 28 avril 2014

Méthode d’anglais IFSI (2)


Anglais en IFSI, collection « Les Essentiels en IFSI »
Prix Amazon (neuf, à la date du billet) : 14,73 € (papier) ou 12,99 € (e-book)
Editeur : Elsevier Masson
Auteurs : Aurélie Dewandel et Francelina Gaspar Margarido
Broché, 204 pages, 17 x 24 cm
ISBN : 978-2294739286 (papier) et 978-2294739675 (e-book)

➤ Page Web de l’ouvrage : papier ou e-book



Voici sa présentation (extrait de la 4e de couverture) :


Mes commentaires


   L’éditeur propose pas moins de vingt-et-un autres ouvrages pours les ESI dans sa collection les « Essentiels en IFSI ». Est-ce bon signe ou pas ?

⛔️      D’un format assez petit, l’ouvrage ne consacre que 40 pages aux semestres S4 à S6 (traduction, compte rendu et abstract), soit à peine 20 % environ : je conçois que le compte rendu de texte constitue un exercice connu et a priori déjà maîtrisé, mais la traduction (version), en particulier, ainsi que l’abstract auraient sans douté mérité qu’on s’y attarde davantage.

⛔️      Il n’y a par exemple qu’une seule traduction (version) qui soit décortiquée. Et elle comporte ce que je considère pratiquement comme un faux-sens : area traduit pas « endroit » (alors qu’il s’agit plus précisément d’une « zone »). Ça n’a l’air de rien, mais la phrase d’arrivée en français s’en serait trouvée largement éclaircie.

   L’ouvrage se décline en une version e-book (formats ePub et PDF sur le site de l’éditeur, Kindle sur Amazon), dont on espère cependant qu’elle donne directement accès aux contenus en ligne (voir plus loin).

⛔️   La page produit de la version e-book sur le site de l’éditeur permet de consulter le préambule de l’ouvrage (en cliquant sur le bouton Google Aperçu), mais, hélas, pas la table des matières en anglais.

⛔️   L’ouvrage prétend confronter l’étudiant-e à une variété d’accents en anglais. Or les dialogues ou monologues audio que j’ai écoutés étaient lus — et non pas interprétés, d’ailleurs — par des acteurs dont l’accent, dans la majorité des cas, était tellement neutre que je n’ai pas pu déterminer s’ils étaient britanniques ou américains.

⛔️   A cause de certaines approximations ; les leçons de grammaire en deviennent suspectes. La première, par exemple, est consacrée aux modaux can, could et may. Outre qu’elle fait allègrement l’impasse sur might — mais bon, pourquoi pas ? —, on se permet quand même d’y affirmer que would — dont on se demande d’ailleurs ce qu’il vient faire là — est une forme passée de will (alors qu’il s’agit bien entendu d’un conditionnel).

⛔️   La seule critique d’utilisateurs sur Amazon, rédigée par une enseignante anglaise en IFSI « regrette beaucoup qu’une [sic] manque de vérification fait qu’il y a pas mal de fautes d'anglais ».

⛔️   Comme l’éditeur à décidé de caser trois années de cours en 200 pages, la typographie est un peu petite ; pour les parties « S’entraîner » (exercices et leurs corrigés), il aurait carrément fallu vendre le livre avec une loupe.

⛔️   Les quelque 160 pages dévolues en grande partie au vocabulaire spécialisé abordent des domaines dont on se demande s’ils sont réellement utiles pour les ESI (les légumes, les fruits, les laitages et jusqu’aux condiments et assaisonnements ainsi que les accessoires vestimentaires, par exemple) ou alors, bien que pertinents, s’ils ne sont pas trop pointus (ataxie de Friedreich, nerfs musculocutané et iliohypogastrique ainsi que neuropathie autonome, par exemple). Le souci d’exhaustivité — j’ai bien aimé la terminologie des « façons de se suicider » — est certainement louable, mais n’en a-t-on pas trop fait, surtout si l’on considère le niveau de départ en anglais de nombre d’ESI ? L’éditeur aurait d’ailleurs pu se fendre d’un lexique.
Mon conseil : écoutez les fichiers audio qui vous intéressent, puis, en fonction de vos propres besoins avérés (tels que se manifestant après un stage en hôpital, par exemple), constituez-vous son propre lexique à partir des très nombreux tableaux thématiques. Ensuite, oubliez le reste du livre.

   De même, les notes culturelles procèdent sans doute d’une bonne idée, mais ne sont-elles pas hors sujet ou trop disertes ? Ainsi, la note consacrée, sur pas moins de cinq pages et demies, aux « différents systèmes médicaux dans certains pays anglo-saxons » devait-elle absolument aborder l’Australie et et le Canada ? Et l’Irlande, alors, par exemple ?

   Les fichiers audio en ligne sont accessibles chacun directement via code QR imprimé dans le livre et sans autre forme de procès. L’URL où ils sont regroupés (« Table des matières ») est effectivement un peu longue et complexe. De plus, bien que ces contenus soient annoncés comme étant « en accès libre », il faut en réalité créer un compte, puis indiquer, pour montrer patte blanche, un mot dans le livre, tout cela avec un serveur extrêmement lent.

⛔️      Si j’étais Francelina Gaspar Margarido, j’aurais pris un pseudo anglo-saxon : c’est un très joli nom, mais a-t-on vraiment confiance, a priori, dans les connaissances en anglais d’une personne qui affiche si fièrement son hispanité (ou sa lusitanité) ?

Ma note : ★★★★★ (2/5).

dimanche 27 avril 2014

Nursing jokes 1



Today, some levity with three nursing jokes in English.
Source:
NursingHumor.com. Noteworthy idioms (vocabulary) are in bold.


Black Testicles (Are you gonna get it? It took me a while!)
A man is lying in a hospital bed with an oxygen mask over his mouth.
A young student nurse comes by to sponge his face and hands.
“Nurse,” he mumbles from behind the mask, “Are my testicles black?”
Embarrassed, the young nurse replies, “I don’t know, I’m only here to wash your face and hands.”
He struggles again to ask, “Nurse, are my testicles black?”
Again the nurse replies, “I can’t tell. I’m only here to wash your face and hands.”
The charge nurse passes by and sees the man getting a little distraught, so she marches over to find out what’s wrong.
“Nurse,” he mumbles, “are my testicles black?”
Being an experienced nurse, she is undaunted. She whips back the bedclothes, pulls down his pajama trousers, moves his penis out of the way, has a good look, pulls up the pajamas, replaces the bedclothes, and announces, “Nothing is wrong with them!!!”
At this the exasperated man pulls off his oxygen mask and asks again, “Are my test results back?”


ER joke 1
The company I work for offers tours through the historic district of Annapolis, Maryland, led by guides dressed in Colonial clothing.
While leading a group, Felix, one of our guides, tripped and fell, breaking his wrist.
He went to the hospital, and as he sat waiting in the emergency room, a policeman walked by.
Doing a double take at Felix in his 18
th-century garb, he asked, “Just how long have you been waiting?”


ER joke 2
A 92-year old woman had a full cardiac arrest at home and was rushed to the hospital. After about thirty minutes of unsuccessful resuscitation attempts the old lady was pronounced dead. The doctor went to tell the lady’s 78-year old daughter that her mother didn’t make it.
”Didn’t make it?” the daughter asked. “Where could they be? She left in the ambulance forty-five minutes ago!”
(Dual meaning for ‘to make it.’)

samedi 26 avril 2014

Gray’s Anatomy


Reproduction : Wikimédia Commons
« Oh, il a fait une faute ! », vous exclamerez-vous peut-être : « Il a écrit “Gray’s Anatomy” au lieu de Grey’s Anatomy”. » Bien que je sois assez coutumier des fautes de frappe et autres coquilles (typos en anglais), cette graphie est voulue et fait d’ailleurs l’objet de ce billet.


D’abord, une précision d’ordre général : l’adjectif anglais correspondant à la couleur gris s’écrit aussi bien gray que grey (et se prononce [greɪ] dans les deux cas).


Le titre de la série télé Grey’s Anatomy, dont le personnage principal est le Dr Meredith Grey, est en fait une espèce de jeu de mots entre le nom de ce personnage et le manuel américain d’anatomie Gray’s Anatomy d’Henry Gray (1827–1861), considéré comme un classique et la « bible » des étudiants en médecine aux Etats-Unis. Pourtant inédit en France, ce livre est toujours régulièrement révisé, et la quarantième et dernière édition en date est parue en 2008 à l’occasion du 150e anniversaire de l’ouvrage original (Wikipédia).


Si vous aimez les séries télé US, n’hésitez pas à en regarder au moins quelques épisodes enversion originale sous-titrée en anglais ou bien des extraits sous-titrés surYouTube : j’y reviendrai dans un prochain billet, mais sachez que « consommer des contenus » en anglais pour son plaisir représente l’un des meilleurs moyens de progresser dans cette langue (lorsqu’on n’a pas la possibilité d’aller dans un pays anglophone).

vendredi 25 avril 2014

Méthode d’anglais IFSI (1b)


Editeur : De Boeck-Estem
Auteurs : Anne-Laure Kieffer et Alison Pinchaud
Broché, 198 pages, 19 x 16 cm

Cet ouvrage est en quelque sorte la suite du précédent puisqu’il le prolonge jusqu’à la fin des trois ans de cours.


Voici sa présentation (4e de couverture) :



Mes commentaires
✅    Une grande partie des remarques formulées pour le précédent tome sont valables pour celui-ci : maquette aérée, lisibilité et distinction grammaire/vocabulaire/autre(s) clairement visible. En outre les quatre parties (S3, S4, S5 et S6) sont clairement délimitées par des onglets.
    Photos : il y en a cette fois-ci quelques-unes.
    L’ouvrage prodigue une manne de conseils, la plupart du temps fort utiles (mémoriser les mots regroupés par thème, recopier les termes anglais, etc.), mais parfois un peu basiques voire paternalistes : « Vous devez vous assurer, avant même d’avoir commencé à lire le vocabulaire, des conditions dans lesquelles vous allez travailler. Plus vous serez dans le calme, plus l’apprentissage sera efficace ! Par conséquent, installez-vous dans un endroit silencieux, où on ne vous dérangera pas. » Merci maman, quoi !
    Descriptif clair et aussi précis que possible, étant donné les variations entre les IFSI, des épreuves qui vous attendent à l’issue de chacun des semestres S3 à S6 : objectifs de l’évaluation ; déroulement de l’épreuve ; type de texte ; notation ; critères d’évaluation.
    Présence fort bienvenue d’une liste de « faux-amis » (p. 111), évidemment non exhaustive, mais tout à fait pertinente.
    Un tiers du volume est consacré à S3 (cent pages sur 198), ce qui se justifie tout à fait, puisque l’acquisition de bonnes bases en anglais, en particulier de sa grammaire, est une condition nécessaire pour aborder les exercices demandés de S4 à S6 (version, compte rendu et abstract). Cette partie, exclusivement consacrée au lexique spécialisé, ne comporte apparemment aucune leçon de grammaire, celle-ci étant censée avoir été maîtrisée en S1-S2. (La grammaire anglaise n’est pas si compliquée qu’il faille des années et des années, au contraire de la grammaire française ou latine, par exemple, pour l’assimiler.)
    Présence, là aussi bienvenue, d’explications « culturelles », par exemple sur ce que sont, par opposition à la situation en France, les paramedics (qu’on retrouve dans toutes les séries US ou presque).
    Pour la version et le compte rendu (S4 et S5 respectivement), l’ouvrage fait appel, comme point de départ, à des textes authentiques, autrement dit utilisés tels que publiés pour un public qui n’est a priori pas celui d’apprenants ESL. Il s’agit en l’occurrence de textes en général parus sur Net et dont la source est citée. (Voir un prochain billet sur les sources de tels supports, à lire et, éventuellement, à décortiquer).
⛔️    Seul petit bémol pour moi, le même parti-pris britannique que pour le tome précédent, toujours pour le lexique. En revanche, il semble heureusement que certains textes (parties S4-S6) au moins soient d’origine américaine.

Ma note : ★★★★★ (5/5).

jeudi 24 avril 2014

Méthode d’anglais IFSI (1a)

Editeur : De Boeck-Estem
Auteurs : Francy Brethenoux-Seguin et Denis Lenoble
Broché, 206 pages, 19 x 16 cm
ISBN : 978-2-84371-622-5
Fiche du livre sur le site de l’éditeur : ici
(Billet mis à jour le 26.04.2014)

Cet ouvrage se limite aux semestres S1 à S3, mais se complète d’un autre, du même éditeur, qui couvre la préparation aux évaluations S3 à S6. Deux bouquins pour trois ans d’études, ce n’est pas la mort.

Avant de vous faire part de mes commentaires, j’ai repris pour vous une (grande) partie de l’avant-propos de l’ouvrage, qui le résume assez bien :


Avant-propos [extrait]

Un outil de formation à l’anglais professionnel infirmier
[Les objectifs de l’UE 6.2] sont traités à travers 12 unités au cours desquelles les apprenants vont suivre l’itinéraire d’un patient anglophone : son arrivée aux urgences, son séjour à l’hôpital, puis son retour à domicile. Il suit une progression qui permet de revenir sur les bases de la langue tout en appréhendant les situations professionnelles les plus fréquentes.

Une méthode pédagogique pour faciliter l’apprentissage et la pratique de la langue
Chaque unité est constituée d’outils pédagogiques variés facilitant l’apprentissage de la langue dans le contexte propre à la santé et aux soins. Vous retrouverez systématiquement:
des dialogues illustrant des situations professionnelles courantes (à écouter sur le site Web associé au livre) et destinés à faire l’objet d’une étude guidée ;
des exercices permettant de travailler :
      la compréhension orale avec des questions portant sur les dialogues et des exercices d’écoute ;
      l’expression orale avec des jeux de rôle et des sujets de débats ;
      l’expression écrite avec des exercices en contexte ;
des encadrés grammaticaux synthétiques (assortis d’exercices d’application) afin de percevoir et mémoriser d’une façon simple les principales règles de la langue anglaise ;
une aide à la compréhension, à l’acquisition et à la mémorisation du vocabulaire professionnel :
      sous la forme d’encadrés et de schémas ;
      avec des schémas anatomiques en couleurs pour réviser le vocabulaire des principaux systèmes anatomiques.

Ces outils sont complétés par deux lexiques (anglais/français et français/anglais) situés en fin d’ouvrage et par le site Web, contenant l’enregistrement des dialogues et les exercices d’activité orale (le numéro de la piste à écouter est systématiquement indiqué dans l’ouvrage).

[…]


Mes commentaires
   La présentation est très aérée, avec des tailles de polices suffisamment grandes et des encadrés bien visibles et délimités pour le vocabulaire important. Il n’y a pas de photos, seulement des schémas — mais sont-elle indispensables ? — et la couleur, bien que très présente, est au service de la pédagogie et non pas utilisée gratuitement.
   Il s’agit d’un ouvrage d’autoenseignement, autrement dit pour apprendre par soi-même, par exemple en complément des cours en téléenseignement ou même avec un professeur. Le livre, qui conjugue des dialogues en situation, des leçons de grammaire clairement délimitées ainsi que des exercices, est fait pour faire ces derniers dessus, comme beaucoup de méthodes de langues actuelles. (J’ai quant à moi beaucoup de mal à écrire sur un livre quel qu’il soit.) Tous les dialogues en anglais sont traduits, et les exercices corrigés : il n’y a donc pas à choisir, comme souvent hélas, entre une version pour les apprenants et une autre pour l’enseignant.
   Le parti-pris d’accompagner un patient, Mr. Brown, tout au long de son séjour à l’hôpital est intéressant, même si les douze unités font un peux penser aux douze stations du Christ sur le chemin ce croix. (Espérons que l’anglais ne sera pas le vôtre, ce chemin de croix…)
   Malgré quelques petites mises au point sur les différences lexico-morphologhiques entre anglais britannique et américain, l’apriori est cependant résolument britannique, jusque dans la grammaire qui assène des vérités qui ne le sont plus de l’autre côté de l’Atlantique (utilisation du modal must et du present perfect, par exemple).
   Le sommaire est très bien fait : il met clairement en évidence les leçons de syntaxe (grammaire) abordées dans chaque unité ainsi que le thèmes lexicaux (anatomie, situations et compétences).
   Les exercices, dont le thème (traduction français vers anglais) sont bien faits, tout à fait pertinents par rapport au thème de la santé et de l’hôpital. Une exemple particulièrement inventif m’a frappé : après avoir écouté une série de mots et expressions en anglais, qui sont des effets secondaires des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), on est invité à les classer en trois catégories : effets 1) sur le système digestif, 2)  sur le système nerveux central et 3) dermatologiques.
⛔️   L’ouvrage ne précise en revanche quel niveau il faut avoir en anglais pour l’aborder sans être perdu. Je dirais que posséder un niveau CECR A2 serait bien.
⛔️    J’ai étudié attentivement une leçon de grammaire — (« Comment poser une question ? », p. 5), qui, avec les phrases négatives, porte peut-être sur la seule vraie difficulté grammaticale en anglais — et je l’ai trouvée totalement incohérente : on définit les « questions fermées » (réponse oui/non), d’accord, qu’on distingue des questions ouvertes, avec mot interrogatif, toujours d’accord. Pourtant, quand on prétend vous donner un exemple de questions fermées, celle-ci contient un mot interrogatif ! Heureusement, d’autres points de grammaire ont l’air mieux pensés.
⛔️   L'ouvrage n'applique pas nécessairement ses propres préceptes (« Fais ce que je te dis et ne fait pas ce que je fais »), par exemple qu'il faut, autant que faire se peut, éviter le passif en français lorsqu'on traduit de l'anglais (« Ces outils sont complétés par » dans l'avant-propos), surtout quand une forme active vient naturellement et qu'elle est beaucoup plus élégante (« Ces outils se complètent par/de ».
⛔️   A titre anecdotique, j’ai repéré une faute de grammaire en français, page 121. Parviendrez-vous à la trouver ?

Ma note : ★★★★ (4/5)

NB. Si certaines icônes s’affichent mal, c'est que votre navigateur ne les gère pas : sous Mac OS, par exemple, Google Chrome est paradoxalement moins compatible avec Blogger que Firefox ou Safari.