samedi 31 mai 2014

Reading puzzle meme

Etes-vous capable de lire ces lignes ?

Selon ce mème Internet, seul un quart de la population serait capable de déchiffrer le texte. (De fait, certains internautes avouent sur les réseaux sociaux leur incapacité à le décoder.)
Son interprétation fait appel à la capacité de notre cerveau à interpréter un texte apparemment inintelligible par association de formes et à apprendre peu à peu le nouvel « alphabet » jusqu’à ce que la lecture se fasse quasiment sans effort. Le processus serait inconscient puisqu’il semble que se concentrer rende la lecture plus difficile.
Le mème proclame « Our minds can do amazing things! », mais qui n’en n’était pas déjà persuadé ?

Si vous n’êtes pas parvenu·e à le décrypter, voici le message in plain English:
This message served to prove how our minds can do amazing things! Impressive things! In the beginning it was hard but now, on this line your mind is reading it automatically without even thinking about it. Be proud! Only certain people can read this.
Quel·le futur·e infirmier/ère parmi vous saurait expliquer ce phénomène d’un point de vue neurologique ?

Petite leçon d'anatomie du cerveau en prime

lundi 26 mai 2014

Méthode d’anglais général pour débutant·e·s

Prix indicatif (neuf, à la date du billet) : à partir de 20 € environ
Editeur : National Geographic Learning
Auteurs : John Hughes, Helen Stephenson et Paul Dummett
Broché, 176 pages, 30 × 21 cm
ISBN : 978-1133315698
Existe aussi en e-book (ISBN : 9781285853710)

On ne présente plus National Geographic, organe de la National Geographic américaine qui publie le magazine éponyme depuis 1888, celui-ci intégrant la photo dès 1905. National Geographic est édité en trente-deux langues, dont le français. « Le magazine est reconnu pour la qualité […] de ses photographies. Les travaux de certains des meilleurs photojournalistes du monde ont été publiés dans ses pages » (Wikipédia).
On ne s’étonnera donc pas que Life fasse la part belle à la photographie, où sont magnifiées la nature et notre planète.
Il s’agit cependant d’une méthode d’anglais général, mais qui a la vertu d’être destinée à des adultes. De toutes façons, les premières briques de l’anglais médical que vous êtes censé·e·s acquérir sont les mêmes, surtout en grammaire et ne peut pas courir avant d’avoir appris à marcher.

Mes commentaires
✅    Lorsque je dis que l’ouvrage s’adresse à un public d’adultes, cela exclut les agaçants étudiants en immersion en Angleterre qui peuplent souvent les manuels d’apprentissage ESL.
    Le niveau d’entrée est clairement stipulé : « Elementary », niveau CEFR A2, autrement dit pour les niveaux A1 ciblant un niveau A2. Vous allez peut-être vous insurger : vous êtes débutant·e (« Beginner »), donc de niveau CEF A0 ou A1, me direz-vous. D’accord, mais vous, ce que vous voulez, c’est un jump-start, pas une lente progression. D’ailleurs, c’est souvent à ce niveau qu’on commence l’anglais pour les adultes, pour que les cours soient moins fastidieux et moins scolaires.
    Dans tous les cas, vous avez la possibilité de tester l’unité 1 et, si vous estimez le niveau trop élevé, vous pouvez toujours débuter au niveau Beginner (A1).
    Tout l’intérêt de cette méthode réside aussi dans l’abondance des contenus téléchargeables, qui viennent s’ajouter au désormais inévitable — mais précieux — cédérom ou dévédérom. En revanche, il faut un peu de patience pour les trouver sur le site de l’éditeur, tous les contenus de la série (niveaux A1 à C1) sont regroupés par nature et non par niveaux. Il n’est pas ailleurs pas indispensable de les télécharger tous puisque certains font double emploi par rapport aux livre et au dévédérom. (Ceux-là sont destinés aux enseignants.) Je vous ai donc établi une liste descriptive de ceux qui vous intéressent.
    Je l’ai dit, Life exploite abondamment la photo, mais pas gratuitement : quand un croquis (voir ci-contre) est plus parlant ou bien quand un dessin réalisé en DAO voire en CAO s’impose (voir au pied du billet), l’équipe éditoriale n’hésite pas.
    La mise en page est extrêmement aérée, la couleur abonde, même en dehors des photos, la police sérif choisie est très élégante et les unités sont subdivisées (1a, 1b, etc.), ce qui permet notamment de se repérer plus facilement parmi les contenus téléchargeables.
⛔️    Bien que l’éditeur du magazine National Geographic soit apparemment américain, cette méthode d’anglais est, hélas, résolument britannique.
⛔️    Le manuel n’est pas dépourvu de quelques coquilles ou, du moins, d’incohérences typographiques.
    Cette méthode est a priori prévue pour un enseignement en classe, éventuellement accompagné d’une somme plus ou moins importante de travail personnel, mais, parce qu’elle propose un corrigé de tous les exercices ainsi que la transcription des clips audio et des vidéos dans leur intégralité, je pense qu’elle se prête tout à fait à l’autodidactisme.

⛔️     La version e-book n’est pas disponible sur Amazon.fr. Si elle vous intéresse, cherchez-la sur Google ou, mieux, sur Qwant, qui est un moteur de recherche français.



Ma note : ★★★★ (4/5).


samedi 24 mai 2014

«Au secours, je n’ai jamais fait d’anglais !»

Contrairement à ce que l’on pourrait penser puisqu’ils/elles ont leur baccalauréat, et que nous vivons dans un monde où cette langue est omniprésente, tout-e-s les ESI n’ont pas suivi des cours d’anglais, pour des raisons diverses et variées, et il m’est arrivé de constater que cette situation pouvait concerner jusqu’à un tiers d’une classe… S5 !

Il m’a donc semblé utile et judicieux de vous proposer une méthode de travail pour leur mettre le pied à l’étrier (celui du cheval, pas de la table d’examen de gynécologie, évidemment).

A. Autodidaxie

B. « Labo de langues »
Je sais d’expérience que l’apprentissage d’une langue étrangère, passe, au début, par la répétition, exercice qui se pratiquait naguère dans les fameux « labos de langues ». Il s’agit de répéter inlassablement des phrases qu’on vous dicte ou bien de répondre à des questions, puis de répéter le corrigé. L’exercice peut paraître fastidieux voire scolaire, mais il a largement fait ses preuves.
  • Quand on n’a pas de laboratoire de langues sous la main, on s’orientera par exemple vers la Méthode Assimil ou une autre méthode de ce type qui privilégie justement la répétition orale, quitte à laisser tomber la partie de la méthode qui se préoccupe de l’écrit, Assimil n’étant dans ce domaine pas meilleure qu’une autre. (Je la trouve en réalité moins attractive). L’avantage, c’est qu’on peut pratiquer en faisant le ménage ou la cuisine ou encore au volant (mais pas pendant les trajets en vile, par exemple).
  • On pensera également aux bibliothèques ou médiathèques municipales. Pour le montant de l’inscription d’un an, en général inférieur à 10 €, ou bien gratuitement en deçà d’un certain âge, on aura alors accès, sur place ou chez soi, à des cours d’anglais, avec, pour le cas que je connais, plusieurs niveaux et variantes géographiques de la langue. Il s’agit par exemple des modules de ToutApprendre.com (également accessible directement). 

C. Lecture
Parallèlement
, on s’astreindra le plus rapidement possible à lire en anglais. Il s’agit ici de profiter des très nombreux livres écrits en anglais simplifié ou bien adaptés depuis un classique de la littérature anglophone. Il en existe pour tous les niveaux d’anglais, y compris les débutants. 
En anglais, on les appelle des Graded Readers. (Voir mon futur billet à ce sujet.)
Lire, de préférence pour son plaisir, constitue un excellent voire indispensable moyen de faire des progrès. A ce propos, lisez mes billets (ici puis ici) consacrés à la lecture de romans.

Les points A, B et C sont à mener de front.


« Et après, je fais quoi ? » Après, vous lisez mon blog pour trouver d’autres pistes. Par exemple, dès que vous vous en sentez capable, passez au livre destiné aux ESI Communiquer en anglais – Santé et soins. (Voir mon billet sur cette méthode).

mercredi 21 mai 2014

Traduction S4 (1) – Idées fausses

Avant d’aborder certains principes de traduction d’un article médical ou relevant du domaine de la santé, je voudrais écarter plusieurs idées fausses.

Tout d’abord, une remarque sur le terme version, que vous entendrez sans doute souvent pour cet exercice : il n’est employé qu’à l’école et à l’université ; dans le monde réel, dans la sphère professionnelle, on ne parle que de traduction. La version consistant à traduire d’une langue étrangère vers le français, comment y qualifierait-on le travail d’un Anglais qui traduirait du chinois ? A ce titre, vous pourrez sans doute ainsi savoir si votre professeur-e d’anglais est un-e universitaire ou bien si il ou elle est réellement en prise avec le monde professionnel. Cela étant, le terme version décrivant un exercice académique, il n’est pas erroné puisque c’est exactement ce qu’on vous demande : vos traductions, en S4, ne sont pas destinées à être exploitées — sauf peut-être pour les perles qu’elles pourraient comporter…
Quand le contexte le demande, les traducteurs professionnels, pour être clairs, parlent donc de langue source (ici l’anglais [EN]) et de langue cible (ici le français [FR]).

Pour moi, la seule maxime régissant la traduction n’est pas le (trop) célère adage italien « traduttore, traditore » (« traducteur = traître »), tout simplement parce qu’il existe des traductions, nombreuses, qui sont meilleures que l’original. En fait, c’est presqu’une obligation pour les traductions de l’anglais vers le français : parce qu’il se traduit de l’anglais des textes rédigés, de plus en plus, par des scripteurs qui n’ont pas été formés à l’écriture, mais aussi parce que les normes de style sont plus laxistes en anglais et que, dans cette langue, la distance étant, la plupart du temps, moins grande entre l’oral et l’écrit, le traducteur, qui est un professionnel de la langue française, visera évidemment et nécessairement en français un style plus soutenu.
L’art du traducteur consiste ainsi à déterminer jusqu’à quel point il peut s’éloigner du texte initial sans, justement, le trahir, et c’est là que réside toute la difficulté.

Non, le seul précepte global pour la traduction est une phrase de Nicolas Boileau, extraite de son Art poétique (1674) :
« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
et les mots pour le dire arrivent aisément. »
Nicolas Boileau
(Je la préfère d’ailleurs légèrement reformulée ainsi : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent alors aisément. »
Cet adage vaut, dans les faits, aussi bien pour le texte source que pour la traduction : le traducteur — c’est sont métier — doit être capable de comprendre parfaitement les idées avancées par un texte même boiteux ainsi que de les formuler de manière claire, précise et structurée dans sa langue.

Une autre idée fausse veut que la traduction, sans doute davantage que la version, soit un exercice sur l’anglais. Or, comme, votre diplôme en poche, vous ne réaliserez plus jamais de versions, mais que vous pratiquerez éventuellement la traduction, vous aurez en réalité à travailler sur le français. Lorsqu’un texte de départ a été compris, ce qui constitue le minimum pour tout traducteur digne de ce nom, quelle que soit d’ailleurs la qualité de ce texte, le gros du travail consiste en effet à le rendre en français le plus fidèlement possible, mais comme s’il avait été écrit d’emblée dans cette langue, sans que quiconque puisse deviner a priori qu’il s’agit d’une traduction. (Quand ce n’est pas le cas, on dit que le résultat « pue la traduction ».)


Dernière idée fausse : « il suffit de parler ou de comprendre une langue pour la traduire », ce qui impliquerait que « n’importe quel quidam baragouinant l’anglais peut traduire un texte dans cette langue ». Eh bien, non ! La traduction est un métier, qui exige des années de pratique — non pas, je le répète, d’apprentissage de l’anglais et, ce que l’on oublie en général, de familiarisation avec la culture des pays anglophones, mais de peaufinage de son style français.
C’est pourquoi, avant de tenter quelque traduction que ce soit, il faut absolument s’assurer d’une bonne maîtrise de l’orthographe et de la grammaire du français (lexique et syntaxe, dans la vraie vie) mais aussi de ses règles typographiques. Comptez que j’y renviendrai…

lundi 19 mai 2014

Grammar Gremlins


En me documentant pour mon billet d’hier, je suis tombé sur ce petit jeu de grammaire. Il comporte trois niveaux : Elementary, Intermediate et Advanced.

Au cours d’une mission intergalactique, votre vaisseau a atterri sur la planète Gremlandia, où vivent les Grammar Gremlins. Ces petites créatures retorses envoient sur Terre des fautes de grammaire, que des étudiant-e-s en anglais comme vous utilisent alors accidentellement.
Votre situation est cependant plus grave : à présent que vous voilà sur leur planète, il vous empêchent de retourner sur votre vaisseau, auquel vous n’aurez accès qu’en les faisant disparaître de leurs cratères par de bonnes réponses à des questions de grammaire anglaise. Mais attention, le temps dont vous disposez est compté ! Si vous fournissez une mauvaise réponse, c’est « Game over » (mais rassurez-vous, on vous indiquera la bonne réponse) et si vous ne vous vous débarrassez pas des Grammar Gremlins dans les temps impartis, votre vaisseau repartira sans vous resterez échoué-e sur leur planète.

Get rid of the gremlins in your grammar!


Au fait, les gremlins existaient bien avant le célèbre film. Ils sont apparemment nés durant la Seconde Guerre mondiale et c’est eux que les pilotes d’avions de chasse accusaient de leurs problèmes mécaniques.

dimanche 18 mai 2014

Grammaire

Pour la grammaire de l’anglais, même si je vous ai indiqué des cours multimédias en ligne gratuits, vous préférez peut-être vous plonger dans un bon vieux bouquin. Dans ce cas, vous aurez, au sens premier, l’embarras du choix.
C’est la raison pour laquelle j’ai pensé vous conseiller un ouvrage ESOL.
A noter qu’il en existe aussi une version en ligne (payante), que je mentionne dans mes commentaires.

Prix indicatif (neuf, à la date du billet) : à partir de 16,– € environ (mais attention au pays d’expédition !)
Editeur : Cambridge University Press
Auteur : Raymond Murphy
Broché, 395 pages, 24,5 × 19 cm*
ISBN : 978-0521189392
Fiche du livre sur le site de l’éditeur (en anglais)

La première édition que je connaisse date de 1985 et, en 1989, l’éditeur avait déjà atteint la dixième réimpression. Sur la couverture cette quatrième édition (2012), l’ouvrage s’autoproclame « The world’s best-selling grammar book », sans doute à raison puisqu’il est numéro 1 des ventes sur Amazon dans la catégorie « ouvrage de référence en langue étrangère ». L’auteur doit d’ailleurs être une sorte de star de la grammaire — du genre de Me Capello, peut-être — puisqu’il propose une vidéo YouTube de celui-ci (6 min.) où il explique la genèse de son ouvrage.
Le contenu s’est étoffé depuis 1985 puisque l’ouvrage comporte à présent 145 unités, contre 129 seulement alors.
Jouant résolument la transparence, l’éditeur propose, sur la fiche signalétique Web de l’ouvrage, de lire ou de télécharger le sommaire (Table of contents), la préface et autres préambules (appelé Frontmatter, ce qui est un néologisme) ainsi que l’index.

Mes commentaires
    Quand on en est à la quatrième édition, tout particulièrement pour un livre de grammaire (elle n’évolue pas si rapidement que ça), c’est forcément qu’on tient le bon bout, surtout si on existe depuis près de trente ans, et qu’on est perfectionniste.
    Edition comportant un cédérom (contrairement à celle de 1985, évidemment) ainsi que les corrigés des exercices. (Attention, il existe une version sans les corrigés, ne vous trompez pas !) Le cédérom comporte des exercices de mise en pratique supplémentaires.
    Indication claire du niveau requis pour l’aborder : niveau CEF B1-B2 (Intermediate / Upper-Intermediate).
    Mise en page cohérente, avec la leçon et les exercices en regard, ce qui permet d’avoir sous la première sous les yeux en réalisant les seconds. Ainsi, pour les sujets de grammaire les plus complexes, les leçons ont été scindées en plusieurs unités plutôt que déroger à ce principe.
    Structure claire, cohérente et aérée des leçons, dont les illustrations (dessins), qui ont la vertu de la discrétion, évitent à l’ouvrage de paraître tout aspect aride.*
    Présence de sept appendices, qui abordent notamment les verbes irréguliers et l’anglais américain.
    Grammaire idéale pour apprendre ou se perfectionner tout seul : chaque exercice comporte un exemple de mise en application de son énoncé et les corrigés se trouvent en fin d’ouvrage. En l’occurrence, j’apprécie personnellement que cet exemple ne soit pas intégré : on n’a pas l’impression
✅    Si vous n’êtes pas encore convaincu-e, l’éditeur vous propose même d’essayer gratuitement le livre au travers de six unités en ligne.
✅    Il existe en effet une version Web du livre, également compatible iOS et disponible sur le site de l’éditeur, au prix de 22,87 € pour douze mois. Vous en trouverez une présentation en vidéo (Youtube) ici (VOSTEN). On y constate que l’interactivité a été largement exploitée, notamment au travers de conseils personnalisés pour cheminer dans la grammaire en fonction de vos résultats aux exercices.
✅    L’éditeur va commencer à décliner tout prochainement (d’ici la fin du mois puisqu’il indique mai 2014) certaines partie de cette grammaire en applications iOS et Android. (Je trouve ça un peu « gadget », mais ce sera sans doute quand même un plus pour certain-e-s d’entre vous).

Ma note : ★★★★★ (5/5).

* Cette information s’appuie sur une édition précédente de l’ouvrage et je n’ai pas la vérifier pour la quatrième.

vendredi 16 mai 2014

Mieux profiter de YouTube


Voici quelques trucs et astuces pour mieux profiter des vidéos YouTube en ligne dans le cadre de l’apprentissage de l’anglais.




1. Trouver des vidéos en VOSTEN (VostEN)
Ce qui vous intéresse, ce sont les vidéos en VO (version originale) sous-titrées (ST) en anglais (EN).
Aux Etats-Unis, le terme subtitles renvoie plutôt à des sous-titres dans une autre langue. Le sous-titrage en anglais, prévu avant tout pour les malentendant avant d’être un outil d’apprentissage de la langue, s’appelle closed captioning — et les textes correspondants closed captions. (Sur Wikipédia, par exemple, l’article en anglais « Closed captioning » renvoie à l’article français « Sous-titrage pour sourds et malentendants ».)
De même que Google — à qui le site appartient d’ailleurs —, YouTube offre pour les recherches davantage d’options que la simple saisie de mots-clés. En l’occurrence, on peut utiliser le critère de recherche « ,cc » (« <virgule>cc », sans espace, où « cc » veut dire « closed captions »). A noter que la position de ce critère de recherche semble avoir une importance et qu’il faille le positionner en dernier (voir plus loin).
Incidemment,  vous cherchez aussi des vidéos en anglais (VO) et non en français (ou dans d’autres langues). Pour exclure les vidéos en français, par exemple, on peut exploiter les « mots-clés négatifs » de Google, en l’occurrence « -français » (ou « -francais » sans cédille : c’est pareil).
De même, pour éviter les bandes-annonces, on utilisera pas exemple le mot-clé d’exclusion « -promo ».
Exemple de recherche, sur YouTube, d’extraits en version originale sous-titrée de la série Grey’s Anatomy qui ne soient pas des vidéos de promotion : « Grey's Anatomy -promo -français ,cc ».



2. Gérer les sous-titres
Dans leur barre de commande (située en-dessous), toutes les vidéos YouTube possédant des sous-titres ont un bouton pour les gérer (le deuxième en partant de la gauche, en blanc ci-dessous) :

En cliquant dessus, puis en cliquant sur le menu déroulant, on obtient la fenêtre suivante :

Vous noterez la présence de l’option « Anglais (sous-titres automatiques) ». Comme il s’agit de sous-titres générés automatiquement par synthèse vocale, ils sont truffés d’erreurs et ne présentent aucun intérêt pour vous. Si elle n’est pas sélectionnée, c’est donc l’option « Anglais » qu’il faut cocher, et cliquer aussi sur le bouton « Oui » pour valider.

Il existe aussi d’autres options d’affichage des sous-titres, que je vous laisse découvrir seule-s.



3. Afficher la transcription des sous-titres
Pour toutes les vidéos YouTube dotés de vrais sous-titres (pas « automatiques »), la barre d’options se présente ainsi :



Cliquer sur « ••• Plus » ouvre un menu contextuel :

En choisissant « Transcription », celle-ci s’affiche :

Il s’agit en fait du même texte que les sous-titres, chaque ligne de la « liste » qui s’affiche correspondant à une ligne de sous-titres.
Vous noterez que la liste défile au fur et à mesure de la lecture de la vidéo et que les sous-titres en cours y sont surlignés.



4. Profiter de la transcription
a. Pour visionner la vidéo
Après avoir regardé la vidéo normalement, avec les sous-titres, c’est-à-dire sans vous préoccuper de la transcription, lancez-la de nouveau, en ne lisant plus cette fois que la transcription des sous-titres qui défilent et sans regarder l’image. Repérer la graphie exacte des mots que vous ne connaissez pas, par exemple, sera alors beaucoup plus facile et, en les voyant écrits, vous pourrez souvent les comprendre plus facilement, car vous pourrez notamment, le cas échéant, les rattacher à d’autres que vous connaissez déjà.
b. Pour étudier le texte
Sachez que vous pouvez aussi sélectionner la liste de sous-titres pour la copier et la coller, dans un traitement de textes par exemple : pour repérer les mots à chercher dans un dictionnaire, c’est idéal. Cette possibilité permet aussi, bien évidemment, de lire et relire la transcription d’une vidéo sans être tributaire de son rythme, en n’ayant plus à patienter, par exemple, pendant les blancs dans les dialogues ou la voix-off ainsi qu’à l’inverse, en pouvant décortiquer à tête reposée les textes lus ou joués trop rapidement (pour vous).



Essayez avec la vidéo « Admission to A Hospital Ward - Learning Disabilities Version », dont j’ai déjà parlé à l’occasion d’un précédent billet et dont j’ai en partie décortiqué le vocabulaire.

Lisez aussi mon billet sur le téléchargement de vidéos YouTube.

[Billet mis à jour le 24.08.2014, notamment en raison d'une modification de l'interface YouTube.]

jeudi 15 mai 2014

Méthode d’anglais IFSI (3)

Professional English in Use - Medicine
Prix indicatif (neuf, à la date du billet) : env. 25,– €
Editeur : Cambridge University Press
Auteurs : Eric H. Glendinning et Ron Howard
Broché, 175 pages, 20,5 x 19,5 cm
ISBN : 978-3125395879
Fiche du livre sur le site de l’éditeur (en anglais)

Cet ouvrage s’inscrit dans une série de manuels d’apprentissage de l’anglais spécialisé (Medicine, Management, Marketing, Law, ICT [informatique], Finance et Engineering), tous excellents. Il regroupe soixante unités thématiques (voir exemples ci-dessous) de deux pages chacune.

Unités et annexes à étudier en priorité (extrait du sommaire) : Health and illness ; Parts of the body 1 & 2 ; Nurses ; Allied health professionals ; Hospitals ; Taking a history 1, 2 & 3 ; Physical examination ; Discussing treatment ; Appendices I, III-VI.

Il n’est pas destiné aux ESI en particulier, mais à tous les professionnels de santé. Il ne comporte pas non plus de leçons ni de points de grammaire — ce n’est pas son objet —, mais celle-ci est largement mise en pratique. Pour ceux et celles qui ont des lacunes dans ce domaine, il est donc à utiliser en complément d’un autre support.
J’ai toujours un peu de mal à juger, mais je dirais qu’il vaut mieux posséder au moins un niveau CECR A2 voire B1 pour l’aborder.

Mes commentaires
    Hormis les champs lexicaux plus « administratifs », disons, que se doit de maîtriser un-e ESI, notamment pour les exercices de mise en situation (accueil physique et téléphonique, résolution des problèmes et bases du langage administratif et informatique, par exemple), cet ouvrage couvre à peu près tous vos besoins en vocabulaire spécialisé, y compris en syntaxe.
    Chaque unité se compose d’une page de textes relativement courts où est mis en évidence (en gras) le vocabulaire correspondant au thème abordé, suivie d’une page d’exercices de mise en pratique. La terminologie est ainsi utilisée en contexte, par opposition à de bêtes listes de mots à apprendre.
⛔️    Etant donné l’éditeur, l’orientation (avouée) est résolument britannique. Je n’ai d’ailleurs même pas vu d’indications des variantes américaines, comme c’est souvent, même timidement, le cas dans d’autres méthodes.
    Assez nombreuses photos et nombreux schémas (excellents), tout cela en couleur.
    Mise en page soignée, aérée, avec des tableaux, des encadrés, des bulles pour les dialogues, etc.
    Cet ouvrage n’a pas le côté infantilisant que peuvent avoir d'autres manuels d'apprentissage d'une langue. On y a vraiment l’impression d'être pris pour un adulte.
    Contrairement à d’autres opus de la série, pas de CD-ROM ni de contenus en ligne. Il est un peu dommage de n’avoir pas accès à une version audio des dialogues, même si cet situation se justifie par le fait que l’ouvrage met l’accent sur l’écrit et non sur l’oral, et que les dialogues y sont, de ce fait, assez peu nombreux.
    Contrairement à certaines autres méthodes, il n’y a pas de gradation dans la difficulté, ce qui vous permet d’étudier les unités dans l’ordre de votre choix, en fonction de vos besoins et intérêts, quitte à faire l’impasse sur certaines, parce que vous estimez qu’elles sont trop pointues, qu’elles ne vous intéressent pas ou, tout simplement, que vous n’avez pas le temps de les lire.
    Cet ouvrage se prête tout à fait au travail personnel, sans professeur.
⛔️    Il ne précise pas le niveau minimal requis en anglais pour l’aborder.


Ma note : ★★★★★ (5/5).

mercredi 14 mai 2014

Dictionnaires (2)


Je voudrais compléter un précédent billet sur ce thème par quelques pistes supplémentaires.



Learners dictionaries
Il s’agit de dictionnaires unilingues (anglais/anglais) pensés pour les non-anglophones : les définitions sont rédigées dans un anglais (plus ou moins) simplifié. Je vous en propose deux :
 

A. Cambridge Dictionaries Online propose deux déclinaisons, la première pour les débutants et grands débutants : le Cambridge Essential English Dictionary (beginners) et le Cambridge Learner’s Dictionary (pre-intermediate,) respectivement. 1. CambridgeEssential English Dictionary. Il est britannique. Ses points forts sont :

  • lorsqu’un mot a plusieurs sens, d’indiquer le niveau d’anglais CECR correspondant à chacun (exemple : « At about, the first sense is marked A1, which tells you that this is a very important sense. The phrase what about/how about has two senses marked A2 and B1 that are important for more advanced users ») ;
  • de proposer un « nuage » des mots les plus consultés ;
    de fournir la prononciation audio en anglais (mais britannique uniquement).

2. Cambridge Learner’s Dictionary (A2-B2). Ses points forts sont :

de fournir la prononciation audio en anglais britannique et américain.

de proposer un « nuage » des mots les plus consultés.




B. Le Merriam-Webster’s Learner’s Dictionary est américain. Ses points forts sont :

  • ses définitions très complètes ;
  • l’indication des éventuels expressions qui le comportent ;
  • l’indication des mots de la même famille ;
  • ses quizzes, son « mot du jour » (qu’on peut se faire envoyer par mèl) ;
  • une liste de mots les plus recherchés (pour vous donner des idées) ;
  • une rubrique de réponses aux questions des internautes.



Google
Google propose aussi d’effectuer des recherches à l’aide d’opérateurs avancés. Celui qui nous intéresse ici est « define: », qui, comme son nom l’indique, permet d’obtenir la définition d’un mot ou expression. Pour effectuer une recherche sur de l’anglais, il faut néanmoins que cette langue soit celle que Google utilise par défaut : Google > Paramètres (tout en bas de la fenêtre, à droite) > Paramètres de recherche (dans le menu déroulant) > Langues (dans le menu à gauche) > English (bouton radio).
Outre l’habituelle liste des résultats de recherche de Google, on obtient, la plupart du temps, une case qui ressemble à une entrée de dictionnaire. Voici un exemple, obtenu à partir de la recherche « define:medicine » (sans espaces), après avoir ouvert complètement la case en question en cliquant sur le chevron (⋁) du bas et sélectionné le français, dans la liste déroulante, pour la traduction :



L’intérêt est qu’on peut effectuer une recherche sur une expression (composée de plusieurs mots), ce qu’un dictionnaire habituel ne permet en général pas. Cette recherche est par ailleurs accessible directement depuis certaines applications de lecture de livres numériques, par exemple Aldiko (Android).



Il y aussi la fonction de traduction bien connue de Google, mais je vous en parlerai à l’occasion d’un prochain billet.