Je l’ai déjà dit, la version est avant tout un exercice sur
le français. Il s’agit essentiellement d’un travail sur la forme. J’ai donc
jugé qu’il n’était pas inutile de vous donner quelques règles et principes de
rédaction dans notre langue. Ceux-ci vous serviront également en S6, pour votre
travail
de fin d’études (TFE).
Pourquoi ? Chaque faute d’orthographe ou de grammaire, chaque répétition, chaque phrase ou partie de phrase bancale voire chaque erreur de typographie risque d’arrêter l’œil du correcteur et donc de l’agacer, quand bien même votre traduction prouverait que vous avez compris le texte. A l’inverse, une prose fluide, exempte de défauts dans sa forme, qui se lit sans anicroches, a toutes les chances de dissimuler les défauts qu’elle comporterait par ailleurs : plus l’œil du correcteur va s’arrêter sur la forme, plus il aura d’occasions de remarquer les défauts de fond.
Bien entendu, soigner votre orthographe ne se limite pas à vos études.
Pourquoi ? Chaque faute d’orthographe ou de grammaire, chaque répétition, chaque phrase ou partie de phrase bancale voire chaque erreur de typographie risque d’arrêter l’œil du correcteur et donc de l’agacer, quand bien même votre traduction prouverait que vous avez compris le texte. A l’inverse, une prose fluide, exempte de défauts dans sa forme, qui se lit sans anicroches, a toutes les chances de dissimuler les défauts qu’elle comporterait par ailleurs : plus l’œil du correcteur va s’arrêter sur la forme, plus il aura d’occasions de remarquer les défauts de fond.
Bien entendu, soigner votre orthographe ne se limite pas à vos études.
Voici les fautes qui ont toutes les chances d’agacer le plus
le correcteur :
- Accords. Vous l’avez appris, vous le savez, les adjectifs s’accordent en genre et en nombre avec les substantifs dont ils dépendent et les verbes sont à conjuguer au pluriel quand le sujet l’est aussi. Honnêtement, est-ce plus compliqué que de faire une piqûre ?
- Participes passés. Les modalités d’accord du participe passé après les auxiliaires être et avoir représentent l’une des difficultés les plus épineuses du français. Elles ne sont pourtant pas hors de votre portée, et un accord de ce type vous vaudra sans doute, s’il est juste, la bienveillance du correcteur. A contrario, le correcteur pourrait interpréter les erreurs de ce type comme votre incapacité à apprendre une procédure (ici, une règle de grammaire à appliquer) et à la mettre en œuvre, ce qui est, vous l’avouerez, gênant pour un·e futur·e infirmier/ère.
- Accents. Vous le savez sans doute, une erreur sur les couple [a, à] et [ou, où] est considérée comme une erreur de grammaire, donc comme une faute grave. Pour l’accentuation des e (aigus ou graves : é vs. è), si vous hésitez, évitez de tricher avec un ē (e avec macron) : ça se voit. Les fautes d’accentuation qui vous seront le plus facilement pardonnées sont celles qui font intervenir l’accent circonflexe.
Fautes en vrac
Du général au particulier pour ce qu’il ne faut pas faire, Le Parisien a établi « Le
top 10 des fautes de français » et un bloggeur a recensé « les
77 fautes d'orthographe les plus courantes dans les CV et les lettres de motivation ».
Si vous appréciez ce genre de florilèges, je vous conseille aussi les pages
« Quelques
fautes de français fréquentes » et « Quelques fautes courantes
de français ».
Révisions
Je vous propose des ressources pour réviser l’orthographe et la grammaire du français, en particulier l’accord du participe passé.
Je vous propose des ressources pour réviser l’orthographe et la grammaire du français, en particulier l’accord du participe passé.
Correcteurs
orthographiques et grammaticaux
A lire aussi : « Méfiez-vous des correcteurs d’orthographe » (article du Parisien).
La plupart du temps, j’imagine, vous devrez rédiger votre traduction à la main lors de l’épreuve — ce qui n’est pas très judicieux puisque vous écrirez essentiellement sur ordinateur durant vos stages et un fois en poste. Au cas où ce ne serait pas le cas ainsi que pour vos éventuels exercices chez vous, n’oubliez pas de faire usage du correcteur orthographique et grammatical de votre traitement de textes, en le paramétrant pour qu’il repère les (éventuelles) erreurs au fur et à mesure de la frappe.
La correction automatique a notamment l’avantage de modifier sans intervention de votre part oe en œ (e dans l’o), comme dans cœur, manœuvre, etc. Cette ligature particulière au français, dans sa version minuscule comme majuscule (Œ), doit toujours s’écrire sous la forme d’un seul et même caractère.
Attention cependant aux corrections automatiques non sollicitées : si l’on peut apprécier qu’un correcteur change de lui-même une minuscule en capitale en début de phrase, on se méfiera néanmoins des corrections automatiques sauvages, effectuée sans prévenir, car on risque vraiment de ne pas les voir. (Le correcteur de MS Word aime bien faire cette plaisanterie de temps à autres.)
Si cet outil est effectivement un life-saver, n’oubliez cependant pas qu’il ne dispense aucunement de connaître l’orthographe et, surtout, la grammaire : il ne faut considérer les corrections qu’il vous propose que comme des propositions, le cas échéant à rejeter. Pensez aussi qu’en grammaire, particulièrement, il est loin de tout voir. Ce qui nous amène au point suivant :
A lire aussi : « Méfiez-vous des correcteurs d’orthographe » (article du Parisien).
La plupart du temps, j’imagine, vous devrez rédiger votre traduction à la main lors de l’épreuve — ce qui n’est pas très judicieux puisque vous écrirez essentiellement sur ordinateur durant vos stages et un fois en poste. Au cas où ce ne serait pas le cas ainsi que pour vos éventuels exercices chez vous, n’oubliez pas de faire usage du correcteur orthographique et grammatical de votre traitement de textes, en le paramétrant pour qu’il repère les (éventuelles) erreurs au fur et à mesure de la frappe.
La correction automatique a notamment l’avantage de modifier sans intervention de votre part oe en œ (e dans l’o), comme dans cœur, manœuvre, etc. Cette ligature particulière au français, dans sa version minuscule comme majuscule (Œ), doit toujours s’écrire sous la forme d’un seul et même caractère.
Attention cependant aux corrections automatiques non sollicitées : si l’on peut apprécier qu’un correcteur change de lui-même une minuscule en capitale en début de phrase, on se méfiera néanmoins des corrections automatiques sauvages, effectuée sans prévenir, car on risque vraiment de ne pas les voir. (Le correcteur de MS Word aime bien faire cette plaisanterie de temps à autres.)
Si cet outil est effectivement un life-saver, n’oubliez cependant pas qu’il ne dispense aucunement de connaître l’orthographe et, surtout, la grammaire : il ne faut considérer les corrections qu’il vous propose que comme des propositions, le cas échéant à rejeter. Pensez aussi qu’en grammaire, particulièrement, il est loin de tout voir. Ce qui nous amène au point suivant :
Relecture
Que votre traduction finalisée soit manuscrite ou « tapuscrite », il faut absolument la relire au moins deux fois : une fois pour l’orthographe et grammaire ; une seconde fois pour le sens et la syntaxe.
De plus, si vous travaillez sur ordinateur, il faut impérativement faire au moins une relecture sur impression papier, car on voit beaucoup moins les défauts d’un texte sur écran.
Que votre traduction finalisée soit manuscrite ou « tapuscrite », il faut absolument la relire au moins deux fois : une fois pour l’orthographe et grammaire ; une seconde fois pour le sens et la syntaxe.
De plus, si vous travaillez sur ordinateur, il faut impérativement faire au moins une relecture sur impression papier, car on voit beaucoup moins les défauts d’un texte sur écran.
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