dimanche 26 octobre 2014

Infographies (4) – Résistance aux antibiotiques

Cette infographie du CDC (Center for Disease Contol an Prevention) est extraite d’un rapport intitulé « Antibiotic Resistance Threats in the US, 2013 » (voir en fin de billet).



How Antibiotic Resistance Happens
  1. Lots of germs. A few are drug-resistant.
  2. Antibiotics kill bacteria causing the illness, as well as good bacteria protecting the body from infection.
  3. The drug-resistant bacteria are now allowed to grow and take over.
  4. Some bacteria give their drug-resistance to other bacteria, causing more problems.

Examples of How Antibiotic Resistance SpreadsAnimals get antibiotics and develop resistant bacteria in their guts.
Fertilizer or water containing animal feces and drug-resistant bacteria is used on food crops.
Drug-resistant bacteria can remain on meat from animals. When not handled or cooked properly, the bacteria can spread to humans.
Drug-resistant bacteria in the animal feces can remain on crops and be eaten. These bacteria can remain in the human gut.

George gets antibiotics and develops resistant bacteria in his gut.
George stays at home and in the general community. Spreads resistant bacteria.
George gets care at a hospital, nursing home or other inpatient care facility.
Resistant germs spread directly to other patients or indirectly on unclean hands of healthcare providers.
Resistant bacteria spread to other patients from surfaces within the healthcare facility.

Simply using antibiotics creates resistance. These drugs should only be used to treat infections.




Cette infographie s’inscrit dans un dossier multimédia très complet du CDC sur la résistance aux antibiotiques :

  • Pages Web de sommaire du dossier et introduction au rapport
  • Animation (vidéo de 1 min 28 sous-titrée) fortement conseillée. 
  • Rapport de 114 pages, qu’il n’est pas indispensable de lire, du moins en entier, mais dont les éléments qui suivent sont très intéressants.
  • Superbes représentations de pathogènes en images de synthèse (pages 1, 10, 30, 48 et 92 du rapport)
  • Autres infographies (procédé de représentation dont le rapport fait largement usage et avec bonheur, notamment à partir de la page 59), dont figurent deux exemples ci-dessous.
Entérocoque antibio-résistant


Si vous n’aviez pas compris l’image suivante, qui a figuré à la rubrique « Humour infirmier » dans la marge de ce site, j’espère que ce n’est plus le cas à présent :


samedi 25 octobre 2014

Méthode d’anglais IFSI (5)

Couvertures de la version papier
Mes fiches en anglais : le soin infirmier – Communiquer facilement en anglais dans les situations de soins du quotidien
Prix éditeur de la version papier : 8 €
Prix de l’application (Android ou iOS) : 2,69 €
Editeur : Editions Libel
Auteurs : Lisa Gibello (professeur d’anglais en IFSI) et Pierre Vennen (infirmier diplômé d’Etat)
Broché, 112 pages, 8 x 14,5 cm
ISBN : 978-2917659410 (édition 2015 d’octobre 2014)




Documentation et ressources

Cet opuscule ressemble aux guides de conversation destinés à ceux qui envisagent un séjour dans un pays étranger, qui n’en parlent pas la langue, mais, qui veulent pouvoir se débrouiller un minimum.

Les plus (version papier)
  • Mise en page moderne, aérée et claire des fiches, avec un usage judicieux du surlignement.
  • Présence de deux rabats qui fonctionnent comme des marque-pages.
  • Le très petit format de ce livre permet de l’avoir toujours en poche, par exemple à l’occasion d’un stage.
  • Les quatre planches anatomiques sont bienvenues et reprennent l’essentiel de la terminologie anatomique.
  • La partie « outils de communication » (phrases usuelles) couvre a priori plutôt bien les situations auquel le personnel infirmier peut être confronté face à des patients anglophones et qu’il lui est demandé de maîtriser en S1-S3. 
Les moins (version papier)
  • Les deux parties de l’ouvrage (les fiches en elles-mêmes, d’une part, et le lexique et les planches anatomiques, d’autre part) sont imprimées tête-bêche (voir illustration), c’est-à-dire qu’il faut retourner l’opuscule pour passer de l’une à l’autre. C’est extrêmement désagréable.
  • Présence, après chaque série de fiches (chapitre) d’une page blanche pour prendre des notes. Pourquoi pas, sur le principe, mais les dimensions de l’ouvrage rendent très difficile d’y prendre des notes à moins d’avoir des mains minuscules.
  • Comme toujours pour les ouvrages d’apprentissage de l’anglais en IFSI (donc publiés en France), l’orientation est britannique. Outre que je suis contre pour de multiples raisons, dont j’ai déjà parlé, l’opuscule devrait au moins avoir l’honnêteté intellectuelle de le préciser, par exemple dans l’avant-propos.
  • Les phrases-clés sont données sans explications ni nuances. Par exemple, au chapitre de la prise en charge psychiatrique : « I suffer from depression », traduit par « Je suis dépressif » (de manière sexiste, d’ailleurs), est tout à fait juste, mais on aurait pu expliquer la nuance entre la première phrase et « I’m depressed » (« Je suis déprimé(e) »). Bref, les phrases sont à apprendre par cœur sans se poser de questions. De plus, l’ouvrage sous-entend ainsi qu’il n’y a qu’une seule manière de dire les choses.
  • Pas de guide de prononciation, même pour les mots difficiles. Diuretic, par exemple, ça se prononce comment ? (Réponse : /daɪərɛtɪk/ et non /dyurɛtɪk/ ou /dyərɛtɪk/).
  • Le prix (8 €) me paraît très exagéré. (A comparer par exemple avec cet ouvrage, de dimensions et de pagination similaires.)
Ma note (version papier) : ★★★★★ (2/5).


Version électronique
Cette version électronique (Android et iOS) semble pallier une grande partie des défauts de l’édition papier :
  • Finies les pages de notes inutiles.
  • Le prix est plus raisonnable (2,69 €).
  • Plus de format tête-bêche.
Elle lui ajoute également des fonctionnalités cohérentes avec le support :
  • Possibilité d’écouter en audio les phrases en anglais (prononciation).
  • Le lexique s’assortit d’un moteur de recherche.
https://play.google.com/store/apps/details?id=com.editions_libel.mesfiches&hl=en
Version Android

Ma note (version app) : ★★★★★ (5/5).
Bref, si cet outil vous tente, à moins d’être totalement réfractaire au progrès, c’est la version électronique que vous choisirez.


Attention, dans les deux cas, il ne saurait cependant remplacer une vraie méthode d’apprentissage/révision pour S1-S3 : si vous n’avez pas lu mes précédents billets de la série « Méthodes d’anglais IFSI », sachez que les deux ouvrages que je recommande (méthode S1 à S6 en deux tomes) sont abordés sur ce blog dans les billets « Méthode d’anglais IFSI (1a) » et « Méthode d’anglais IFSI (1b) ».

mercredi 22 octobre 2014

Abstract S6 (3) – Exemples

Exemple 1
En guise de premier exemple, j’ai choisi l’abstract « authentique » d’une ESI qui a soumis sont TFE en 2008 :

Le toucher chez la personne âgée
Les personnes âgées dans les institutions sont souvent coupées de la société. En effet, pas de famille ou souvent éloignée, peu de contact avec le monde extérieur bien que l’institution soit devenue pour eux un lieu de vie. Les refus vis-à-vis de la toilette peuvent révéler une souffrance due à un manque d’affection et de considération. Tout au long de mon travail, je vais chercher à savoir comment redonner confiance à ces personnes en profitant de ce soin. Je mettrai en exergue le toucher, car celui-ci est quotidiennement utilisé par les soignants lors des soins techniques. Au-delà du contact purement professionnel s’établit une véritable communication entre le patient et le soignant.

Mots clés
personne âgée, soignant, institution, dépendance, toilette, refus de soins, toucher massage, relationnel, communication

Remarques
  • Les quatre mots-clés en rouge ne figurent pas dans l’abstract en lui-même, ce qui est contraire aux règles généralement admises.
  • Outre que j’ignore ce qu’est le ou un « toucher massage », le mot toucher est dans le titre est n’a donc pas à figurer dans les mots-clés.
  • Pour une critique plus complète de ce résumé en français, voir ici.

N’étant pas l’auteur du mémoire correspondant, je ne vais pas tenter de le rédiger à partir de ce dernier et voici donc effectivement d’une traduction — ce que j’ai dit qu’il valait mieux ne pas faire —, mais qui a le mérite de corriger certains défauts de l’original. Vous constaterez que, par deux fois, j’ai validé une expression en me servant de Google Search.

In “Touch” with the Elderly
The institutionalized elderly are often cut off from society: they have no relatives or their families are far away; they have little contact with the outside world; and nursing homes have become their actual homes. Their refusing to let nurses do their grooming may reveal that they suffer from a lack of affection and respect. Throughout my research I will try to find out how washing and dressing them may be a way for them to regain self-confidence and self-esteem.
I will also emphasize the importance of the sense of touch, which is used on a daily basis by doctors and nurses in care situations—through touch, real communication develops between the patient and the nurse beyond purely professional contact.

Keywords
communication, elderly, grooming, nursing, nursing home, physical contact, self-confidence, washing and dressing

Traduction
Remarques sur les segments surlignés
Titre
Histoire de ne pas se prendre trop au sérieux, le titre est un jeu de mots à partir de l’expression figurée « to be in touch » : « être/rester en contact ».
The institutionalized elderly
Comme je n’étais pas certain de cette formulation, je l’ai cherchée avec Google : elle est effectivement attestée et correspond effectivement au français, même si le verbe to intitutionalize s’emploie par ailleurs souvent pour le fait de placer quelqu’un en hôpital psychiatrique.
Ponctuation de la première phrase
  • Elle évite d’avoir à ajouter un verbe à la deuxième phrase, qui, en français, n’en a pas.
  • Elle évacue le bien que, qui est un contresens.

nursing homes vs. actual homes
Autre (petit) jeu de mots par répétition du mot home avec deux sens différents.
Their refusing
L’autre possibilité était « Their refusal to », mais l’anglais privilégiant les verbes aux substantifs, j’ai préféré cette formulation grammaticalement plus élaborée.
grooming
washing and dressing
  • La traduction du terme toilette n’est pas aisée : s’agit-il uniquement de laver les patients ou bien aussi de les habiller voire de les coiffer ? La consultation du mémoire en lui-même nous éclaire puisque l’auteur y reprend la définition du terme dans Le Petit Larousse, qui couvre effectivement les trois.
  • Après l’avoir trouvé attesté dans le contexte grâce à Google Search, j’ai choisi d’utiliser le terme anglais équivalent de grooming, mais en le reprenant ensuite par son synonyme « washing and dressing », car il est plus rare que toilette dans ce contexte.

self-confidence and self-esteem
Une simple traduction se serait sans doute arrêtée à self-confidence, mais j’ai trouvé que l’un appelait l’autre et qu’il était difficile de faire l’impasse.
the sense of touch
Le mot touch tout seul n’aurait sans doute pas suffi, mais pour sa seconde occurrence, on sait de quoi on parle, dont inutile de repérer the sense of.
on a daily basis
Plus « chic » que every day.
care situations
Care tout seul n’aurait pas suffit et nursing care, bien que tout à fait correct, aurait entrainé une répétition.
Mots clés
  • Je n’ai pas repris les mots-clés qui ne figuraient pas dans l’abstract.
  • En pensant à ce que les personnes intéressées pourraient saisir comme mots-clés de recherche, j’ai choisi de reprendre à la fois « grooming » et « washing and dressing ».
  • J’ai pris le parti de les lister dans l’ordre alphabétique.
  • Je m’en suis tenu à un mot-clé (physical contact) qui n’apparaît pas dans l’abstract, car le concept de contact physique, sous-jacent au mémoire, me paraissait important.



Exemple 2
J’ai choisi de vous proposer l’abstract authentique d’un article scientifique en anglais : « Humans Can Discriminate More than 1 Trillion Olfactory Stimuli » (« L’être humain distingue plus de mille milliards de stimuli olfactifs » :
Le texte de l’article scientifique en lui-même n’est pas accessible sans abonnement, mais son compte rendu journalistique donne une bonne idée de son contenu. Il est en outre à considérer comme une synthèse de la recherche et pourrait tout à fait constituer le sujet d’un Compte rendu S5.

dimanche 19 octobre 2014

Abstract S6 (2) – En pratique (suite)

Ce billet est la suite directe du précédent.

5. « Faut-il traduire en anglais mon abstract français ? »
Je vous conseille de ne pas adopter cette approche : vous n’êtes pas traducteur/trice et cela risque fortement de se sentir. Je vous enjoins, au contraire, à garder en tête les idées correspondantes et à rédiger directement votre abstract en anglais, sans passer par le français, particulièrement pour le titre. Cette méthode vous permettra :
  • d’avoir les coudées plus franches et d’utiliser des outils que vous possédez effectivement ;
  • de privilégier la simplicité, toujours payante ;
  • d’éviter des tournures qui, traduites du français, sembleraient pompeuses, prétentieuses ou peu usitées en anglais ;
  • de repérer les éventuelles erreurs de logique que pourrait comporter votre abstract en français (voir exemple à paraître) ;
  • de substituer plus facilement à des notions franco-françaises qui ont valeur de mots-clés des concepts plus familiers des anglophones (voir partie 8 sur les mots-clés).


6. « D’accord, mais comment savoir si ça se dit en anglais ? »
Pour vérifier qu’une construction existe bel et bien en anglais, il suffit de la taper dans un moteur de recherche, encadrée de guillemets. Google, par exemple, indexe tellement de contenus que, si elle est attestée, elle apparaîtra nécessairement dans les résultats ; dans le cas contraire, vous aurez aussi votre réponse.
Ainsi, quelqu’un me soutenait que l’adjectif <shorten> existait en anglais, voulant prétendument dire « abrégé(e) », par exemple dans la phrase « An abstract is a shorten version of a research paper ». Comme je ne trouvais cette acception dans aucun dictionnaire, j’ai cherché "shorten version" dans Google Search, guillemets inclus. Je me suis alors aperçu que l’expression était effectivement attestée, mais qu’elle figurait dans le titre d’un ouvrage épuisé sur Amazon (comme les vendeurs Amazon saisissent eux-mêmes les titres des ouvrages qu’ils vendent, ce n’est pas du tout une garantie) ainsi que sur de rares forums, mais sur aucune page Web « sérieuse ». J’en ai conclu que l’adjectif <shorten>, comme je le pensais, n’existe pas, mais qu’un petit nombre de gens croient qu’il a droit de cité. Il faut bien évidemment écrire shortened.
N'oubliez pas non plus de paramétrer la langue de votre traitement de texte sur Anglais (britannique ou américain, au choix), ce qui vous permettra d'éviter certaines fautes pour pas cher. Si votre abstract anglais est dans le même document que sa version française, vous pouvez n'effectuer ce paramétrage que pour le ou les paragraphes concernés. 

7. « Le correcteur a mis plein de rouge sur mon abstract en français, pourquoi ? »
Même si votre abstract, en anglais comme en français, d’ailleurs, devrait dans l’absolu pouvoir se suffire à lui même (standalone, self-contained), en pratique, votre correcteur a a priori besoin de pouvoir se référer à la version française au cas où il ne comprendrait pas tout ou partie de l’anglais.
Alors, si cela vous est demandé, par pitié, quelle que soit la qualité de votre anglais (sauf si vous êtes anglophone, évidemment, mais dans ce cas vous n’avez pas besoin de ce blog), vérifiez que votre abstract en français ne comporte aucune faute ! Pour ce faire, aidez-vous par exemple des billets que j’ai consacré à l’orthographe et à la grammaire, à la syntaxe ainsi qu’à la typographie du français.
Le correcteur qui a raturé votre abstract en français vous rend service par pure bonté d’âme.

8. Et les mots-clés ?
  • D’abord, en français, intitulez cette rubrique « Mots-clés » de préférence à toute autre graphie (mots-clefs, mots clefs, mots clés, mots clé, la première étant vieillotte et les trois autres fausses).
  • Ensuite, les mots-clés sont censés se trouver aussi dans l’abstract, avec peut-être une tolérance d'un seul qui n'y figurerait pas.
  • Les mots du titres ne doivent pas figurer dans les mots-clés.
  • Encore plus que pour l’abstract en lui-même, les mots-clés ne doivent pas être une traduction du français, tout simplement parce qu’ils représentent la plupart du temps des concepts et que ces derniers se traduisent souvent mal. Il faut au contraire trouver le ou les concepts prévalents en anglais pour le contexte de votre mémoire. En l’occurrence, je vous conseille d’établir avant toute chose la liste des concepts en anglais auquel votre TFE fait appel, avant de rédiger l’abstract correspondant. Par voie de conséquence, il se peut que vous n’obteniez pas le même nombre de mots-clés en anglais qu’en français et cela n’aura rien d’inquiétant, au contraire : cela prouvera que vous avez réfléchi.
  • Pour choisir vos mots-clés, pensez à ce que les internautes seraient susceptibles de saisir dans un moteur de recherche.
  • Ne capitalisez aucune de vos mots-clés sauf s’il s’agit d’un nom propre.
  • Etant donné le mode de fonctionnement des moteurs de recherche, si vous hésitez entre le singulier et le pluriel, optez plutôt pour le singulier.


8. Quelques mots de vocabulaire
Vous aurez sans doute besoin de vous référer à votre mémoire lui-même. Vous pouvez l’appeler research paper ou term paper. N’hésitez pas à parler de « my research… » (shows, proves, highlights that, etc.)
Les mots-clés sont des keywords.

Références Web

samedi 18 octobre 2014

Abstract S6 (1) – En pratique

Je ne m’étendrai pas outre mesure sur la méthodologie à appliquer pour l’abstract, parce qu’on vous l’aura certainement expliquée en cours et qu’on la retrouve par exemple dans un manuel d’anglais IFSI dont j’ai déjà parlé (cf. point 3). Je vais en revanche tenter de répondre à des questions pratiques.



1. Pourquoi un « abstract » s’appelle comme ça ?
Sachant que le mot anglais abstract (adjectif) veut aussi et surtout dire « abstrait », comment se fait-il que le substantif signifie également « résumé », « synthèse » voire « abrégé » ? Eh bien, il ne faut pas oublier que le verbe to abstract, outre son sens d’« abstraire » en philosophie, signifie également « extraire ». Or, quand on extrait une partie d’un tout, il s’agit souvent de sa quintessence : « [An abstract is] something that concentrates in itself the qualities of larger item, or multiple items [e.g. the] concentrated essence of a product » (Wiktionary).
Certaines publications de langue anglaise les appellent aussi précis (en français dans le texte) ou synopsis.

2. Un abstract, à quoi ça sert ?
Dans tous les domaines, les gens ont de moins en moins de temps pour prendre connaissance de la masse d’informations qu’ils reçoivent ou qui peut les intéresser. C’est pourquoi, il est utile de disposer du résumé d’un document avant de s’engager dans la lecture du texte en lui-même. Il peut s’agir, en particulier, du synopsis (FR et EN) d’un roman, d’un film ou d’une pièce de théâtre, de l’executive summary (EN) dans le monde des affaires (résumé d’une réponse à un appel d’offre, par exemple) ou de l’abstract d’un article scientifique.
Techniquement parlant, l’abstract et ses mots-clés favorisent aussi une indexation par les moteurs de recherche.

3. Un abstract, en quoi ça consiste ?
Dans le cas particulier de votre travail de fin d’études (TFE), votre abstract doit le présenter en à peu près 200 mots au plus :
  1. l’objectif et l’intérêt de votre recherche. C’est le point de départ de votre recherche, la question à laquelle vous souhaitez répondre et l’intérêt qu’elle suscite.
  2. la problématique ou l’hypothèse de recherche. Il s’agit d’une hypothèse n’ayant pas été vérifiée qui permettrait de répondre à la question posée.
  3. la méthode utilisée pour vérifier l’hypothèse de recherche (entretiens, questionnaires, observations, etc.)
  4. les résultats obtenus.
  5. la conclusion et les implications éventuelles. 


4. « Et si je suis nul·le en anglais ? »
Autrement dit, ne nous voilons pas la face : faut-il céder à la tentation de Google Translate ? J’ai déjà répondu à cette question dans un billet sur la Traduction S4.
En résumé, je dirais qu’il est tout à fait possible de faire appel à un traducteur automatique en ligne, mais seulement pour vous mâcher le travail et à condition d’impérativement réviser (corriger, améliorer) la traduction ainsi obtenue.
A défaut, au pire votre abstract sera écrit en charabia (gibberish) et, au mieux, votre correcteur s’apercevra que ce n’est pas vous qui avez fait le travail.

La suite au prochain billet…

mercredi 15 octobre 2014

Maladies (3) – Maladies infantiles

Plutôt que de les aborder une à une, je vous propose tout un dossier en anglais sur les maladies infantiles (childhood diseases).

A. Article Wikipedia
Cette entrée de l’encyclopédie participative rappelle que les maladies infantiles ne constituent pas une catégorie d’affections clairement définie, d'ailleurs sans doute encore moins en anglais qu’en français, et liste près de cinquante maladies qui peuvent toucher les enfants, avec renvoi vers un article spécifique pour chacune. Si vous craignez de vous éparpiller, je vous invite à vous concentrer, comme je vais le faire plus loin, sur les suivantes :



Wikipedia
(cliquez sur les puces)
Français
Anglais
Anglais

normal
Anglais

simplifié
oreillons
mumps
varicelle
chickenpox
rougeole
measles
rubéole
rubella
German measles

B. Plaquette PDF
Cette plaquette « pédagogique » canadienne, intitulée A Quick Guide to Common Childhood Diseases, liste trente-sept maladies reprise chacune dans une fiche, mais elle se penche aussi, plus généralement, sur les modes de contamination et les précautions à prendre pour éviter l’infection. Elle est très bien faite.

C. Dossier Web
Adapté d’un ouvrage qui figurerait en français dans la collection « Pour les nuls » (The Complete Idiot's Guide to Dangerous Diseases and Epidemics), ce dossier Web se compose d’articles simples et courts sur onze maladies et sur l’importance de la vaccination.

D. Vidéos YouTube
Aux quatre maladies infantiles déjà citées, j’ajoute une vidéo sur la coqueluche (pertussis ou whooping cough), « souvent prise à tort pour une maladie infantile » (Wikipedia) ainsi qu’une autre sur la scarlatine (scarlet fever)*. Je les ai choisies parce qu’elles sont sous-titrées (en anglais, évidemment).

 






* Il s’agit d’une vidéo Audiopedia, chaîne Youtube qui reprend en audio certains articles de Wikipedia, à l’intention notamment des malvoyants. Les articles sont a priori lu par une voix de synthèse, mais souvent tellement réaliste et fidèle à la voix humaine qu’on s’y tromperait. Malheureusement, il n’est apparemment pas indiqué sur les articles de l’encyclopédie participative ceux qui bénéficient de cette lecture.

dimanche 12 octobre 2014

Le Royaume-Uni, c’est quoi ?

Le Royaume-Uni, c’est quoi exactement ? Comme beaucoup de Français semblent l’ignorer, voici un petit topo sur le who’s who de nos voisins d’Outre-Manche.

The British Isles
Les îles Britanniques
Pour le comprendre, il faut partir de l’entité géographique que constituent les îles Britanniques (British Isles), composée de la Grande-Bretagne, de l’Irlande et de plus de six mille îles plus petites, dont l’île de Man et les îles Anglo-Normandes (Channel Islands : Jersey et Guernesey) — même si certains classent ces dernières dans la partie insulaire de la Normandie.

La Grande-Bretagne
La Grande-Bretagne (Great Britain) se compose de trois des nations qui constituent le Royaume-Uni — l’Angleterre (England), le pays de Galles (Wales) et l’Ecosse (Scotland) — ainsi que certaines îles de l’archipel britannique, dont l’île de Wight. Son nom s’oppose à celui de la « Petite Bretagne » (Less, Lesser ou Little Britain), comme on appelait la Bretagne française autrefois (Britanny à présent).

Unité territoriale
Adjectif
de nationalité¹
Langue(s)¹
Capitale
Great Britain
Britain
the British
Britons
British
English
(et autres,
voir ci-dessous)
London
England
the English
an Englishman
an Englishwoman
English
English
Cornish²
(Kernewek,
Kernowek)
London
Wales
(Cymru
 en gallois)
the Welsh
a Welshman
a Welshwoman
Welsh
Welsh
(Cymraeg,
y Gymraeg)
Cardiff
(Caerdydd)
Scotland
(Alba
en gaélique écossais)
Scots
a Scot
a Scotsman
a Scotswoman
Scottish
Scottish Gaelic
(Gàidhlig), Scots
Edinburgh³
(Dùn Èideann)

L’Irlande
Depuis le partage de 1922, l’île d’Irlande se compose de la République d’Irlande (Éire en gaélique) et de l’Irlande du Nord (Northern Ireland), qu’on appelle aussi parfois Ulster (du nom de la province du même nom, bien que deux comtés de l’Ulster appartiennent au Royaume-Uni).

Unité territoriale
Adjectif
de nationalité¹
Langue(s)¹
Capitale
Republic of Ireland
Ireland
Éire
Poblacht na hÉireann
Irish
the Irish
an Irishman
an Irishwoman
Irish
Dublin
(Baile Átha Cliath)
Northern Ireland
Ulster
Tuaisceart Éireann
(en gaélique)
Norlin Airlann
(en scots d’Ulster)
the Northern Irish
the Irish
an Irishman
an Irishwoman
Northern Irish
Irish
Irish (Gaeligue)
Belfast
(Béal Feirste)

Le Royaume-Uni
Le Royaume-Uni, comme l’indique son nom complet — United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland (United Kingdom, UK) — se compose donc de la Grande-Bretagne et de l’Irlande du Nord. Il n’a pas de gentilé ni d’adjectif de nationalité spécifique ; on dit British.

En guise d’illustration, je vous propose une vidéo sur le sujet (heureusement sous-titré car le débit de la voix-off est très rapide, alors pensez à activer les sous-titres) :





Notes
Sauf exception,  tous les hyperliens ci-dessus renvoient vers des articles de Wikipédia en anglais simplifié.
¹ En anglais, contrairement au français, les adjectifs de nationalité et les noms de langue prennent une majuscule.
² Le cornique (Cornish) est, avec le gallois et le gaélique écossais, la seule autre langue que l’anglais reconnue au Royaume-Uni. Il est parlé en Cornouailles (Cornwall en anglais).
³ La plus grande ville d’Ecosse est cependant Glasgow (Glaschu en gaélique écossais, Glesga en scots)
 Quand on parle du gaélique sans préciser, c’est au gaélique irlandais qu’on se réfère, bien qu’en réalité on parle aussi un gaélique en Ecosse et dans l’île de Man (appelé Manx en anglais, mannois en français).