The Night Shift (TV.com et IMDb)
Dernière-née des séries médicales, The Night Shift réunit Brendan Fehr (Roswell), Freddy Rodriguez (Six Feet Under), Eoin Macken (Merlin) et Scott Wolf (Perception). Comme son titre l’indique, elle suit les tribulations professionnelles et personnelles d’une équipe de nuit au service des urgences d’un hôpital de San Antonio (Texas) dont une partie des membres masculins est issue de l’armée et revient d’Afghanistan. La première saison vient de s’achever.
Son originalité ne réside évidemment pas dans l’inévitable triangle amoureux qu’elle comporte, ni dans les évocations d’une guerre géographiquement lointaine mais psychologiquement prégnante (on a vu et revu ça à la télé et au cinéma américains depuis la guerre du Vietnam), mais dans de nombreuses scènes d’action, y compris dans l’hôpital (prise d’otages, par exemple).
L’évocation de cette guerre où l’Amérique s’enlise et qui revient dans les séries U.S. comme un lancinant leitmotiv s’effectue via les habituels flashbacks et le syndrome de stress post-traumatique (posttraumatic stress disorder, PTSD) dont souffre le personnage principal (joué par Eoin Macken). Heureusement, ces retours en arrière ne sont pas ceux d’Arrow (qui m’ont dégoûté à tout jamais de ce procédé narratif — comme des perruques, d’ailleurs) et ne nuisent pas au rythme de la série.
A noter l’appellation familière de l’équipe de nuit en anglais U.S. : the graveyard shift (graveyard = cimetière).
Dernière-née des séries médicales, The Night Shift réunit Brendan Fehr (Roswell), Freddy Rodriguez (Six Feet Under), Eoin Macken (Merlin) et Scott Wolf (Perception). Comme son titre l’indique, elle suit les tribulations professionnelles et personnelles d’une équipe de nuit au service des urgences d’un hôpital de San Antonio (Texas) dont une partie des membres masculins est issue de l’armée et revient d’Afghanistan. La première saison vient de s’achever.
Son originalité ne réside évidemment pas dans l’inévitable triangle amoureux qu’elle comporte, ni dans les évocations d’une guerre géographiquement lointaine mais psychologiquement prégnante (on a vu et revu ça à la télé et au cinéma américains depuis la guerre du Vietnam), mais dans de nombreuses scènes d’action, y compris dans l’hôpital (prise d’otages, par exemple).
L’évocation de cette guerre où l’Amérique s’enlise et qui revient dans les séries U.S. comme un lancinant leitmotiv s’effectue via les habituels flashbacks et le syndrome de stress post-traumatique (posttraumatic stress disorder, PTSD) dont souffre le personnage principal (joué par Eoin Macken). Heureusement, ces retours en arrière ne sont pas ceux d’Arrow (qui m’ont dégoûté à tout jamais de ce procédé narratif — comme des perruques, d’ailleurs) et ne nuisent pas au rythme de la série.
A noter l’appellation familière de l’équipe de nuit en anglais U.S. : the graveyard shift (graveyard = cimetière).
Perception (TV.com
et IMDb)
Perception n’est pas une série médicale, mais aborde, au travers de son personnage principal (Eric McCormack, le Will de l’excellente sitcom Will & Grace, que je ne saurais trop vous recommander), la schizophrénie paranoïde (paranoid schizophrenia en anglais). Au travers de ses hallucinations, son affection donne à cet excentrique professeur en neurosciences des insights sur la psychologie des protagonistes dans les affaires qu’il résout pour le FBI, dont il est consultant.
Ce n’est pas la première fois que la télévision américaine nous propose un personnage principal souffrant de troubles psychiatriques graves (le TDI dans l’excellent United States of Tara, par exemple), mais l’originalité de celle-ci réside dans le fait que son affection, bien que constituant un handicap — mais aussi des connaissances dans le fonctionnement du cerveau —, lui offre une perspicacité hors du commun.
Je vous conseille cette série tout spécialement si vous vous destinez à une carrière dans les services psychiatriques, mais aussi si vous êtes intéressée par les neurosciences. La deuxième saison est en cours de diffusion aux Etats-Unis.
Perception n’est pas une série médicale, mais aborde, au travers de son personnage principal (Eric McCormack, le Will de l’excellente sitcom Will & Grace, que je ne saurais trop vous recommander), la schizophrénie paranoïde (paranoid schizophrenia en anglais). Au travers de ses hallucinations, son affection donne à cet excentrique professeur en neurosciences des insights sur la psychologie des protagonistes dans les affaires qu’il résout pour le FBI, dont il est consultant.
Ce n’est pas la première fois que la télévision américaine nous propose un personnage principal souffrant de troubles psychiatriques graves (le TDI dans l’excellent United States of Tara, par exemple), mais l’originalité de celle-ci réside dans le fait que son affection, bien que constituant un handicap — mais aussi des connaissances dans le fonctionnement du cerveau —, lui offre une perspicacité hors du commun.
Je vous conseille cette série tout spécialement si vous vous destinez à une carrière dans les services psychiatriques, mais aussi si vous êtes intéressée par les neurosciences. La deuxième saison est en cours de diffusion aux Etats-Unis.
NB1. Ces deux séries ne sont pas diffusées en France pour l’instant.
NB2. Mon premier billet sur les séries médicales se trouve ici.
NB2. Mon premier billet sur les séries médicales se trouve ici.
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