De même que pour le
compte rendu en S5, la traduction est un exercice complexe, pour lequel, en dehors des généralités, le
processus d’élaboration est difficilement
descriptible dans le cas d’un texte précis. Sinon, vous pensez bien que les
Google Translate et autres Bing Translator s’en sortiraient beaucoup mieux.
Analyser des traductions réalisées par d’autres n’a donc qu’un intérêt limité
et ne vous apprendra guère à le faire vous-même.
De même que « c’est en forgeant qu’on devient forgeron », c’est uniquement en s’exerçant à la traduction qu’on devient un bon traducteur, et la théorie trouve très vite ses limites.
De même que « c’est en forgeant qu’on devient forgeron », c’est uniquement en s’exerçant à la traduction qu’on devient un bon traducteur, et la théorie trouve très vite ses limites.
Si vous souhaitez néanmoins lire ou analyser des traductions bien faites, je vous
conseille celles de l’OMS (WHO pour World Health Organization en anglais). J’en ai en
effet parcouru plusieurs et, compte tenu du fait qu’une traduction est toujours
perfectible, que les textes de l’OMS n’ont pas vocation littéraire ni marketing
et qu’ils sont sans doute à traduire rapidement pour coller à la publication de
la version en anglais, ils constituent cependant des exemples fiables.
Voici comment faire :
- Trouvez un article qui vous intéresse : rendez-vous sur la page d’accueil EN du site de l’OMS ou bien sur la page de sommaire EN « Health topics » (« Thèmes de santé »).
- S’il existe une traduction de l’article en FR, le français s’inscrit en bleu dans la liste des langues, en haut à droite. Dans le cas contraire, le français s’inscrit en gris.
- Si la traduction FR existe, faites un clic droit sur le lien « Français » et, dans le menu contextuel qui s’affiche, choisissez « Ouvrir dans une nouvelle fenêtre ». Vous avez ainsi les deux versions côte à côte.
- Pour une analyse approfondie, je vous conseille d’ouvrir un document Word vierge, de créer un tableau à deux colonnes et de copier-coller chaque paragraphe EN dans une rangée (de gauche) différente, puis de copier-coller la traduction FR dans la colonne de droite, paragraphe par paragraphe, de façon à ce que chaque paragraphe EN soit bien en face de sa traduction FR. Attention aux traductions où le découpage en paragraphes serait différent. (Ça arrive et c’est normal : voir exemple ci-dessous.)
Exemple :
J’ai choisi cet exemple car il est en corrélation avec l’un
de mes précédents billets.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire