La présence de la science-fiction
dans cette liste peut paraître incongrue, mais tant ses contraintes que ses
ambitions font que les séries correspondantes sont parfois ce qu’il y a de plus
compréhensible à la télévision américaine, toujours parce qu’elles fonctionnent
comme du théâtre filmé :
- L’action se déroulant dans l’avenir ou sur une autre planète, les décors correspondants sont en général construits en studio, les tournages en extérieurs étant plus difficiles à comprends puisque la prise de son y est logiquement moins maîtrisée.
- Comme on ignore à quoi ressemblera l’anglais du futur et qu’on voit mal des extraterrestres s’exprimer avec un accent cockney, la langue utilisée est on ne peut plus standard. A ce titre, l’une des ficelles pour obtenir un effet d’altérité chez certains personnages aliens a été, par exemple pour Star Trek, de leur interdire les contractions (Spock dans ST:TOS et Seven of Nine dans ST:Voyager).
A. Star Trek
Dans chacune de ses itérations sauf la dernière (ST:Enterprise), Star Trek est peut-être ce qu’il y a de plus abordable à la télévision américaine, malgré le technobabble : Star Trek: The Original Series (TOS, 1966-69), Star Trek: The Next Generation (TNG, 1987-94), Star Trek: Deep Space Nine (DS9, 1993-99) et Star Trek: Voyager (1995-2001). (Si Star Trek : Enterprise [2001-05] est plus difficile à comprendre, c’est sans doute justement parce qu’elle se déroule à une époque plus proche de la nôtre.)
S’il fallait choisir et pour peu qu’on ne connaisse pas la sériée initiale des années soixante ou bien qu’on la trouve trop kitsch ou vieillie, je conseillerais de commencer par Star Trek: The Next Generation, même si la première saison reste trop proche de ST:TOS et que DS9 est sans doute la meilleure. Les plus féministes préféreront peut-être Voyager (puisque le capitaine est une femme). Dans tous les cas, ces série gagnent en qualité au fur et à mesure des saisons (toutes en comptent sept, sauf TOS et Enterprise).
A titre indicatif, j’ai regardé toute une série d’épisodes de TNG avec un copain. Il était déjà plutôt bon en anglais au départ, mais j’ai eu l’occasion de l’entendre parler la langue par la suite et, sans exagérer, j’ai été ébahi par ses progrès.
Dans chacune de ses itérations sauf la dernière (ST:Enterprise), Star Trek est peut-être ce qu’il y a de plus abordable à la télévision américaine, malgré le technobabble : Star Trek: The Original Series (TOS, 1966-69), Star Trek: The Next Generation (TNG, 1987-94), Star Trek: Deep Space Nine (DS9, 1993-99) et Star Trek: Voyager (1995-2001). (Si Star Trek : Enterprise [2001-05] est plus difficile à comprendre, c’est sans doute justement parce qu’elle se déroule à une époque plus proche de la nôtre.)
S’il fallait choisir et pour peu qu’on ne connaisse pas la sériée initiale des années soixante ou bien qu’on la trouve trop kitsch ou vieillie, je conseillerais de commencer par Star Trek: The Next Generation, même si la première saison reste trop proche de ST:TOS et que DS9 est sans doute la meilleure. Les plus féministes préféreront peut-être Voyager (puisque le capitaine est une femme). Dans tous les cas, ces série gagnent en qualité au fur et à mesure des saisons (toutes en comptent sept, sauf TOS et Enterprise).
A titre indicatif, j’ai regardé toute une série d’épisodes de TNG avec un copain. Il était déjà plutôt bon en anglais au départ, mais j’ai eu l’occasion de l’entendre parler la langue par la suite et, sans exagérer, j’ai été ébahi par ses progrès.
B. Stargate
Autre série fleuve et franchise, Stargate est certes un monument de la science-fiction américaine à la télévision, mais, là encore, le fait que son action soit contemporaine la rend peut-être un peu plus difficile à comprendre. Mais si vous êtes tenté-e, n’hésitez pas à prendre le risque, en commençant évidemment par Stargate: SG-1. Stargate: Atlantis (SGA) est très bien aussi, mais ne compte que cinq saisons et Stargate: Universe (SGU) est, à mon avis, très mauvaise (deux saisons uniquement, d’ailleurs).
Autre série fleuve et franchise, Stargate est certes un monument de la science-fiction américaine à la télévision, mais, là encore, le fait que son action soit contemporaine la rend peut-être un peu plus difficile à comprendre. Mais si vous êtes tenté-e, n’hésitez pas à prendre le risque, en commençant évidemment par Stargate: SG-1. Stargate: Atlantis (SGA) est très bien aussi, mais ne compte que cinq saisons et Stargate: Universe (SGU) est, à mon avis, très mauvaise (deux saisons uniquement, d’ailleurs).
C. Les autres
Plus ou moins dans la même veine (space opera), je citerais Firefly, Farscape et Babylon 5. Je les trouve cependant de moins bonne qualité et moins intéressantes (pas nécessairement du point de vue de l’anglais cependant).
Plus ou moins dans la même veine (space opera), je citerais Firefly, Farscape et Babylon 5. Je les trouve cependant de moins bonne qualité et moins intéressantes (pas nécessairement du point de vue de l’anglais cependant).
Vous l’aurez remarqué, toutes ces séries sont terminées,
certaines depuis longtemps. Je suppose que c’est parce que le genre du space
opera est passé de mode. Or les séries de science-fiction en cours de diffusion
sont, à mon sens, plus difficiles à comprendre et, à quelques exceptions prés (Fringe, par exemple), moins bien.
Voilà, j'en ai fini avec les séries et je vous souhaite de bonnes séances de binge watching.
Voilà, j'en ai fini avec les séries et je vous souhaite de bonnes séances de binge watching.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire