dimanche 30 novembre 2014

Testez votre niveau en anglais

Pour une répartition en groupes de niveau en IFSI, pour l’indiquer sur un CV ou tout simplement pour savoir ce que l’on vaut, il peut être intéressant de connaître son niveau à l’aide d’un test. Les principaux systèmes de codification du niveau de maîtrise de l’anglais sont au nombre de trois : TOEIC, BULATS et CECR (CEFR en anglais).
Je ne m’étendrai pas sur les deux premiers, si ce n’est pour dire qu’il s’agit de tests payants, à l’issue desquels on obtient un score numérique. Le TOEIC se veut international et gagne en popularité (les écoles d’ingénieurs, par exemple, l’impose comme outil d’évaluation pour l’obtention du diplôme), tandis que le BULATS est britannique et sans doute en perte de vitesse.

Le CECR
Le CECR ou CECRL (Cadre européen commun de référence pour les langues), CEFR (Common European Framework of Reference for Languages) en anglais, établit une échelle à six niveaux alphanumériques — A1, A2, B1, B2, C1 et C2 — correspondant chacun à des compétences précises, exprimées sous la forme d’une grille par palliers [PDF].
Contrairement aux deux autres, le CECR n’est pas un test, mais uniquement un barème, assorti d’une certaine subjectivité. La difficulté est donc d’évaluer objectivement un niveau d’anglais à partir d’un cadre plus ou moins subjectif.
C’est aussi parce que, contrairement au TOEIC et au BULATS, le barème CECR prend en compte, non seulement la compréhension écrite et orale, mais aussi l’expression écrite et orale.
Le CECR n’étant pas un test en lui-même et prenant en considération l’expression, il n’existe donc pas, en tout à ma connaissance, d’outil automatisé standard pour évaluer un niveau d’anglais, même en se limitant aux seules capacités passives de compréhension que prétend mesurer par exemple le TOIEC.
Toute une série d’organismes de formation et écoles de langues proposent cependant un test « maison », plus ou moins fiable et plus ou moins bien fait. Après en avoir testé plusieurs, j’ai choisi de vous proposer celuide l’école de langues Altissia (que ne je connais ni d’Eve ni d’Adam et dont je ne mentionne le nom que pour « rendre à César ce qui est à César »), mais il en existe peut-être de meilleurs, qui fournissent aussi, notamment, le score numérique ayant permis d’établir et niveau et permettant ainsi une évaluation plus fine, par exemple pour comparer les résultats respectifs de deux personnes de même niveau CECR.

Je le répète, ce test n'évaluera pas vos compétences en expression (orale ou écrite), ni même en compréhension orale, mais, même s'il ne mesure qu'une partie d'un tout, il n'en a pas moins une assez bonne valeur indicative.

  1. Le test est gratuit.
  2. Il vous est demandé d’emblée d’indiquer un mèl (pour vous envoyer de la pub pour des cours de langues, évidemment), mais vous pouvez très bien en fournir un faux. (J’ai essayé et ça fonctionne très bien quand même).
  3. Sur la page suivante, il vous est demandé d’indiquer votre pays, votre langue maternelle et votre année de naissance. Là encore, vous pouvez très bien inventer, car cela ne devrait pas avoir d’incidence sur le test en lui-même, mais il n’y a pas vraiment de raison de ne pas répondre honnêtement.
  4. En dessous, on vous demande le niveau CECR que vous estimez avoir en anglais Ensuite, le niveau de difficulté des questions devrait s’adapter en fonction de vos réponses aux précédentes.
  5. Le test se compose de deux parties (20 questions de grammaire et 15 questions de vocabulaire).
  6. Il devrait vous prendre de 10 à 20 minutes environ.
  7. A l’issue du test, il vous sera indiqué un niveau (A1, A2, B1, B2, C1 ou C2) ainsi que la « description » de celui-ci (pas de score numérique).



Niveau d’anglais IFSI
Je n’ai réussi à trouver nulle part un niveau minimum attendu en anglais à l’issue des six semestres de formation en IFSI. Je dirais cependant, sur la base de la difficulté des épreuves d’évaluation en IFSI, en particulier S4 (traduction) et S5 (synthèse), qu’il s’agit du niveau CECR B2 : « L'étudiant peut comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité. Il peut communiquer avec un degré de spontanéité et d’aisance telle qu'une conversation avec un locuteur natif ne comportant de tension ni pour l'un ni pour l'autre. Il peut s'exprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d'actualité et exposer les avantages et inconvénients de différentes possibilités. »
Bref, la barre est placée très haut si l’on connaît la réalité et même si B2 correspond au niveau cible pour le baccalauréat, selon le Ministère de l’Education Nationale.

Pour lire les bulles, cliquez sur l'image.

jeudi 27 novembre 2014

Thanksgiving

Aujourd’hui, quatrième jeudi de novembre, c’est Thanksgiving aux Etats-Unis, mais aussi au Canada, y compris au Québec (Action de grâce[s]). C’est le jour où l’on remercie (Dieu, au départ) pour les bienfaits dont on a bénéficié pendant l’année.
A cette occasion, voici cinq articles sur cette célébration— aussi surnommée « Turkey Day » aux Etats-Unis puisque le plat par excellence de cette fête familiale est la dinde — et le personnel infirmier :


What are nurses thankful for?



A propos de ces pauvres dindes, découvrez aussi la tradition qui veut que le Président des Etats-Unis en « gracie » une tous les ans pour Thanksgiving.


dimanche 23 novembre 2014

Noël : idées de cadeaux pour infirmiers/ières

Aux Etats-Unis, la période des Fêtes (holiday season) commence avec Thanksgiving, autrement dit le quatrième jeudi de novembre. Dans ce creuset (melting pot) de cultures qu’est le pays, on n’y célèbre plus seulement le Noël chrétien, mais aussi Hanoucca (Hanukkah) et Kwanzaa.
Les achats de Noël, quant à eux, démarrent officiellement le lendemain de Thanksgiving ; c’est le Black Friday, férié lui aussi dans de nombreuses entreprises et jour de soldes monstres.
Thanksgiving ayant lieu jeudi prochain, j’ai donc pensé que vous pourriez apprécier des idées de cadeaux, pour vous-même ou à suggérer à vos proches.

1. Blouses (scrubs)
J’ai déjà publié un billet sur les blouses colorées pour infirmières. Aux modèles que j’avais sélectionnés alors, j’ajouterai une collection d’hiver, des déclinaisons pour hommes ainsi que des variations « spécial Noël », par exemple les deux suivantes :


Snow Jammin’
It's a fact, snowmen = smiles ;) especially when they’re as much fun as this group of skiing, skating and snowboarding adventure-seekers.
Sammy The Snowman
Our friend Sammy is decked out for the chilly weather and ready to play in the snow! Add Sammy to your holiday uniform collection today! Sammy The Snowman is available in the NEW Ladies Fit elastic back top.
Ces blouses ne sont pas toujours du meilleur goût, mais « to each his own » et « There’s no accounting for taste »…

2. Montres
Là aussi, j’ai déjà publié un billet sur les montres pour infirmières, en vous présentant mes préférées. Aujourd’hui, voici en plus deux modèles « spécial Noël » :


Christmas Theme Nurse Watch - Limited Edition
Available in Red, Green or White. Three cute watch faces to choose from:

  • Baby Jesus
  • Reindeer
  • Santa
Christmas C/Clip Retractable
Handy c/clip retractable. Durable and solid design with a Novelty Christmas Print.

3. Bijoux
Voici deux pendentifs originaux, parfaits pour une infirmière :


Anatomical Heart Pendant
Anatomical representation of a human heart. We took a 3D model and created this miniature version for you to wear or give away to someone you love.
Gold Stethoscope Pendant Necklace
This quirky little (2.4 cm in length) three-dimensional stethoscope pendant is perfect for any doctor or nurse. It is 14K gold plated and it is slightly antiqued.


4. Mugs
Entre leurs cours, leurs révisions et leurs stages, aux Etats-Unis au moins, les ESI ont la réputation de boire des tonnes de café. D’où les innombrables mugs qu’on peut trouver pour infirmiers et infirmières ainsi que pour ceux et celles qui le deviendront.


Nurses call the Shots! Mug
Express yourself with our premium-sized ceramic coffee mug. With its large easy-to-grip handle, steady base, and hefty 15 oz. capacity, this mug allows for comfortable sipping and slosh-free use, at home or at the office. Dishwasher & microwave safe, it's easy to clean and for reheating.
Nursing Quote Mug
This Nursing Quote Mug reads: “Panic plays no part in the training of a nurse.” –Elizabeth Kenny, famous Australian nurse.

5. Autres cadeaux
Comme je l’ai déjà dit, le nombre d’infirmiers/ières aux Etats-Unis — et d’ailleurs dans le monde — justifie amplement la création pour eux de toutes sortes d’autres objets qui leur sont destinés (version en français ici), des T-shirts jusqu’aux tongs :





NB. Je ne suis pas rémunéré sur ce que vous pourriez acheter et je n’ai aucune idée des frais de port que vous pourriez avoir à régler, ni si tous les sites marchands en hypertexte ci-dessus livrent en France.

mercredi 19 novembre 2014

Maladies (4) – Asthme

La série sur la maladie se poursuit avec l’asthme (asthma). Vous trouverez sur Wikipedia en anglais simplifié un article très complet, avec des schémas et vous pourrez même écouter la respiration d’un asthmatique (wheezing) au stéthoscope.

Ici, je vous propose quatre schémas ou infographies. (Les termes marqués comme des hyperliens sont expliqués en infobulles : placez le curseur dessus pendant une à deux secondes) :

A. Pourquoi l’asthme rend-il la respiration difficile ?
Air enters the respiratory system from the nose and mouth, and travels through the bronchial tubes.
In an asthmatic person, the muscles of the bronchial tubes tighten and thicken, and the air passages become inflamed and mucus-filled, making it difficult for air to move.
In a non-asthmatic person, the muscles around the bronchial tubes are relaxed and the tissue thin, allowing for easy airflow.



B. Les déclencheurs de l’asthme.

C. Le déclenchement d’une crise d’asthme (anglais UK).
Asthma triggers are factors that bring on the symptoms or an attack by irritating the airways or worsening the inflammation in the airways. These triggers can provoke attacks in individuals who already have a tendency to asthma:
  1. Infections, usually by a virus (colds, flu)
  2. Allergens, most commonly house dust mites, pets or pollen grains
  3. Certain medications (aspirin)
  4. Smoking, irritants such as air pollution, sulphur dioxide and diesel fumes
  5. Strong smells, perfumes
  6. Changes in the weather, high humidity
  7. Emotions like anger, fear or excitement as well as food additives such as tartazine (an artificial food colouring agent) can also kickstart an attack.


D. Les crises d’asthme.
Attacks usually start as an allergic reaction to pollen, smog, or another substance mistaken for a threat by the body’s defense system.
How the lungs work:
  • Fresh oxygen inhaled
  • Travels through bronchial tubes
  • Oxygen enters blood through thin alveoli walls
  • Carbon dioxide passes from blood into alveoli and exhaled from body.
Asthma attacks:
What can keep air from entering / leaving the lungs:

  1. Muscles surrounding airways tighten to constrict them
  2. Inflammation of lining shrinks passageway
  3. Excess mucus blocks airway



Pour conclure, je vous conseille la consultation du dossier sur l’asthme de l’OMS en anglais (Il existe aussi en français.)

dimanche 16 novembre 2014

Aux US, la vaccination fait débat

Avant de reprendre ma série de billets sur les maladies, je voudrais faire un point sur la vaccination et, en particulier, ouvrir un dossier sur la controverse qu’elle suscite aux Etats-Unis.
Le débat qu’elle suscite s’inscrit dans le contexte plus large d’un rejet, par certains groupes, en général sinon toujours pour des raisons religieuses, de la science et du progrès : les Amish et leur refus du modernisme, bien sûr, les Témoins de Jéhovah et leur opposition aux transfusions sanguines, mais aussi les créationnistes, qui réfutent la théorie darwinienne de l’évolution (Young Earth creationism) et qui croient donc que les êtres humains ont côtoyé les dinosaures.
Dans le même ordre d’idées, on pourrait aussi citer les « birthers », qui pensent que le président Barack Obama n’est pas né aux Etats-Unis et que, par voie de conséquence en vertu de la Constitution du pays, il n’était pas éligible à cette fonction, qu’il aurait donc usurpée.

Ceux qui refusent la vaccination s’appellent des « anti-vaxers » (avec ou sans trait d’uion). Leur mouvement est parti d’un article scientifique (dont l’auteur s’est depuis rétracté), selon laquelle la vaccination des nouveaux-nés provoquerait l’autisme (chez les petits Afro-Américains) et s’est largement amplifié pour mettre sur le dos des vaccins toutes sortes de maux — comme en témoigne une page Facebook reprenant leurs témoignages.

Au-delà de la liberté individuelle d’expression et de choix, qui est l’un des piliers de la culture américaine — les premiers colons sont après tout partis d’Europe parce qu’on ne leur laissait pas pratiquer leur religion — et qui est inscrite jusque dans la Consitution (liberté d’expression et de religion), le rejet de la vaccination a cependant des conséquence pour la communauté. Elle constitue ainsi un danger pour l’« immunité grégaire» (herd immunity, autrement dit l’« immunité collective ») :


Avant de refermer ce billet, je vous propose de faire le point, en anglais, sur les dix vérités à connaître sur les vaccins, puis de lire le conseil donné, dans une rubrique de « réponses aux lecteurs » (« Dear Prudence » sur Slate.com) très connue aux Etats-Unis, aux inquiétudes d’un futur papa parce que les sages-femmes que le couple a choisi pour une naissance à domicile sont des anti-vaxers « enragées » : « We just found out the midwives helping my wife give birth are rabid anti-vaccinationists. »


La preuve en chiffres que la vaccination fonctionne

dimanche 9 novembre 2014

L’immersion en restant chez soi (7) – Bandes dessinées

“Enter the world of danger,
drama and death!’
Les filles, qui composent l’écrasante majorité des effectifs infirmiers, sont beaucoup moins attirées vers les bandes dessinées américaines, mais cette série n’aurait pas été complète sans un chapitre sur les comics strips, comic books et autres graphic novels.
En revanche, je ne m’étalerai pas sur ce qui représente le gros de la production, les superhero comics, tant ils sont aujourd’hui omniprésents dans la culture populaire, y compris au cinéma et à la télévision. Je me contenterai de citer deux wikis pour explorer leur univers foisonnant :
• Comics Marvel
• Comics DC

De même que de nombreux garçons de la Génération Y ont appris le japonais par la lecture de mangas, les comics sont eux aussi un support d’entraînement à la lecture et à la compréhension de l’anglais, pour qui apprécie le neuvième art.

Ce billet est néanmoins axé sur une série plus proche de vous, Night Nurse, co-crée au début des années 1970 par Stan Lee justement pour ouvrir le monde des comics aux femmes, sans super-héros et avec un intrigue de type medical drama / romance (comme la plupart des séries médicales à la télévision). Son héroïne est Linda Carter, « infirmière de nuit » comme l’indique le titre.
La série ne compte que quatre numéros (de novembre 1972 à mai 1973), mais on retrouvera plus tard Night Nurse, devenu son pseudonyme (alias), dans d’autres incarnations, où elle ne résistera pas à la pression super-héroïque ambiante et sortira de son univers réaliste initial pour soigner les super-héros blessés, pour ainsi apparaître en guest-star dans 82 comics à ce jour.
Si cette série vous intéresse, on la trouve sur Internet pour peu qu’on sache chercher. En voici les trois premières planches :



Je terminerai ce billet par quelques représentations de Night Nurse au fil des comics :


samedi 8 novembre 2014

Articles Web sur la santé


Les évaluations S4 et S5 portent sur la compréhension ainsi que sur le rendu, sous une autre forme (traduction et synthèse respectivement), d’un texte authentique en anglais, dans le (vaste) domaine de la santé.
Dès que possible — autrement dit dès S1 si votre niveau en anglais le permet —, vous devez donc vous astreindre à lire très régulièrement des articles du Web  — c’est à qu’ils sont évidemment les plus faciles à trouver —, pour vous préparer à ces deux semestres.
La santé intéresse tout le monde, et ce billet ne s'adresse donc pas qu’aux futur·e·s infirmiers/ères.
Pour en trouver, il n’y a que l’embarras du choix, mais voici quelques pistes :

  • BBC News, rubrique Health. Auparavant, cette rubrique était apparemment un site à part entière, qui a récemment été intégré au site d’actualités de l’irréprochable — et très british — BBC.
  • NPR News, rubrique Health. La NPR est la principale radio non commerciale des Etats-Unis. Ce sous-site est donc en quelque sorte l’équivalent américain de celui de la BBC.
  • IFLScience, rubrique Health and Medicine. IFLScience veut dire « I
    Fucking Love Science ». Il s’agit ici d’articles sur les progrès de la médecine, mais aussi sur des thèmes plus « magazine ». Le site a l’avantage de s’accompagner d’une
    page Facebook qui permet de recevoir les articles dans votre fil d’actualité (si vous êtes sur Facebook, évidemment).
  • Site de l’OMS en anglais. Lui aussi s’accompagne d’une page Facebook. J’en ai déjà parlé dans le cadre d’un billet sur la Traduction S4.
  • Allnurses. Comme son nom l’indique, celui-là est fait rien que pour vous. Il possède lui aussi une page Facebook.
  • Gomerblog. Pour vous détendre un peu : site satyrique comparable au Gorafi, par exemple, mais dans le domaine de la médecine. Je lui ai déjà consacré un billet, mais je l’indique ici à titre subsidiaire. Sa page Facebook est ici.
Tous ces sites sont listés à la rubrique « Références : lectures », dans la marge droite de ce blog.


Afin d’assurer cette indispensable régularité dans la lecture d’articles sur la santé en préparation des évaluations S4 et S5, le mieux est de s’y abonner, dans des modalités à choisir en fonction de vos préférences ainsi que des fonctions « push » du site :
  1. Pour recevoir par courriel les articles à leur parution.
  2. Pour recevoir les articles dans votre fil d’actualité Facebook si vous avez une page sur ce réseau social et pour les sites qui y possèdent aux aussi une page.
  3. Via le flux RSS des sites qui proposent cette option.
  4. Via les compilations d’articles de Google News (Google Actualités en français) et Bing News (Microsoft) dans le domaine de la santé. (Pour Bing News, vous devrez d’abord modifier votre « pays/région » dans les paramètres de Bing et choisir un pays anglophone — de préférence les Etats-Unis ou le Royaume-Uni, car les pages pour ces pays ont effectivement une rubrique « Health », ce qui n’est pas le cas de la France, d’ailleurs.) Dans les deux cas, vous devriez pouvoir vous abonner au flux RSS correspondant.

mercredi 5 novembre 2014

Infographies (5) – L’imagerie médicale expliquée aux patients

Destinée à l’information du public, cette infographie, dont le titre français serait le leitmotiv « Dites-moi où ça vous fait mal » des médecins, fait le point sur l’imagerie médicale (statistiques d’utilisation) et trois techniques de radiologie (rayons X, IRM et scanner). L’angle pédagogique adopté en fait un support idéal pour apprendre du vocabulaire sur ce thème.

“Show Me Where It Hurts”
A Patient’s Guide to Medical Imaging
From X-rays to MRIs to CT scans, the medical imaging options doctors recommend can seem more like alphabet soup. What are they used for, and how are they different? This layperson's guide to various imaging techniques should help.


Pour lire plus facilement, cliquez sur l'image.

dimanche 2 novembre 2014

Votre chaîne de télé : NurseTV

Vous connaissez les « chaînes » YouTube ? Dans ce même esprit de vidéos regroupées par auteurs, sachez qu’il existe un site Web américain, NurseTV, entièrement consacré à votre profession, composé d’articles (relativement courts, donc parfaits pour vous), mais surtout de vidéos, qui bénéficient par ailleurs d’une diffusion en « syndication » sur des chaînes de télévisions locales classiques. Le site existe depuis 2008.

Voici le texte et la vidéo de présentation du site :
NurseTV […] captures the real lives of nurses and brings their compelling stories straight to your living room. The TV show takes viewers onboard medical helicopters, inside emergency and operating rooms and into the lives of tirelessly devoted nurses.




Les thèmes abordés sont ceux de n’importe qu’elle chaîne de télévision (hormis la fiction) : l’actualité (news), le divertissement (entertainment) et l’information. Au chapitre du divertissement, on trouve par exemple deux programmes aujourd’hui incontournables : un jeu et une télé-réalité.

Gameshow: “Diagnosis”
Comme son titre l’indique, il s’agit d’un jeu de « diagnostic » médical, où de vraies infirmières répondent à des QCM et gagnent des sommes d’argent (modestes) ainsi que des scrubs. Ces questions ne sont pas à la portée du commun des mortels et l’intérêt est que l’on peut aussi jouer derrière son ordinateur. Testez vos connaissances !

Reality show: “13 Weeks”
La programmation de cette chaîne ne serait évidemment pas complète, surtout aux Etats-Unis, sans un reality show. Dans celui-ci, six infirmières et infirmiers (Emily, Ron, Nick, Amy, Alycen et Angel) se retrouvent dans une somptueuse demeure de la région de Los Angeles pour vivre, des Urgences (ER) aux Soins intensifs (ICU), le quotidien trépidant de la médecine moderne. Ils doivent tout à la fois s’adapter à la vie en communauté (ils sont invités à donner leur avis sur leurs « colocs ») et jongler entre leur poste à l’hôpital et leur vie personnelle.

samedi 1 novembre 2014

L’immersion en restant chez soi (3c) – Séries médicales (3)


The Knick (TV.com et IMDb)
L’originalité de cette nouvelle série médicale (premier épisode diffusé le 19 septembre 2014 aux Etats-Unis) est qu’elle se déroule dans les années 1900. Elle met en scène une équipe du Knickerbocker Hospital (« the Knick ») de New York qui participe aux pas de géants qu’accomplit la médecine à cette période, mais qui, bien entendu, se bat également avec des problèmes personnels (le héros, chirurgien en chef, est cocaïnomane, par exemple). Elle est réalisée par Steven Soderbergh (Ocean’s Eleven, Twelve et Thirteen).

Bande annonce :




Si vous aimez cette époque (Turn of the Century), le lieu (New York), la médecine et les intrigues policières, pensez aussi aux romans de Caleb Carr, dont le premier, The Alienist (1995) est resté vingt-cinq semaines sur le liste des best-sellers de Publishers Weekly.