samedi 3 mai 2014

L’immersion en restant chez soi (2a) – Romans


Comme promis, voici des pistes pour trouver des contenus qui vous correspondent.
Ce billet est fait pour celles et ceux d’entre vous qui aiment les romans.



Vous aimez lire des best-sellers.
Que ce soit des romances, des polars, de la science-fiction ou autre, vous trouverez forcément ce genre en anglais — quand ce ne sont pas les Américains qui l’ont inventé et que vous lisez déjà des traductions de l’anglais.
Si c’est le cas, la seule question est de savoir si vous disposez d’un niveau suffisant pour vous plonger dans le dernier Dan Brown ou le plus récent volume de votre série YA préférée. Dans le doute, essayez ! Sinon, voyez plus bas dans ce billet.



Vous appréciez les romans plus confidentiels.
S’il ne s’agit pas de romans français — auquel cas vous êtes out of luck —, je suis certain que vous trouverez en anglais le genre précis qui vous intéresse, et certainement en plus grande quantité. De fait, les auteurs anglo-saxons sont avant tout des storytellers, des conteurs d’histoire.



Vous ne savez pas par quoi commencer.
Vous avez un niveau d’anglais de Terminale, disons, et vous cherchez un roman assez simple pour ne pas vous rebuter dès la première page (et vous avez raison). Sauf exceptions (voir ci-dessous), je dirais que les romans américains sont plus faciles à lire que les romans britanniques.

Si vous avez peur de plonger dans l’inconnu, pourquoi ne pas relire un texte de votre enfance ? Par exemple, Le Magicien d’Oz, Winnie l’Ourson (gratuits ici) ou même Le Club des Cinq ? Le risque est que vous trouviez ça trop « bébé » pour l’adulte que vous êtes aujourd’hui.

En l’occurrence, les romans pour enfants ou adolescents lisibles sans ennui par des adultes sont parfaits : la série Harry Potter, par exemple (commencez de préférence par le premier tome, car les suivants sont de plus en plus gros). Il y a aussi toute la vague de la young-adult fiction (YA) : les séries Twilight, Beautiful Creatures, Divergent et Mortal Instruments, par exemple. (Personnellement, j’ai adoré Twilight et détesté les autres — sauf Divergent, parce que je ne l’ai pas lue.) En bonus, vous avez aussi le ou les films de cinéma qui vont avec.
Si vous aimez les romans policiers, commencez par un Agatha Christie. Je sais d’expérience que cet auteure est tout à fait accessible. Et qui peut vous reprocher de lire un classique du genre ? Il y a aussi les histoires de Sherlock Holmes, qui ont l’avantage d’être en grande majorité très courtes, mais qui sont peut-être plus difficiles.
Si vous aimez les romances, vous savez qu’elles sont majoritairement écrites en anglais. Vous savez aussi qu’elles sont écrites pour ne pas se casser la tête, tant en ce qui concerne l’intrique que le niveau de langue. Alors lancez-vous ! Exemples : Barbara Delinsky (dont une nouvelle gratuite ici), Judith Michael, Judith Krantz et, peut-être encore plus facile, toute la collection Mills & Boon (équivalent d’Harlequin en France).



Et encore plus simple, vous avez ?
Pour qui cherche plus simple, voire le plus simple, il existe ce qui s’appelle en anglais les graded readers, autrement dit des textes soit écrits directement en anglais simplifié, soit une version simplifiée de textes plus complexes et destinés précisément à ceux qui apprennent l’anglais. Vous en trouverez quelques-uns gratuits ici et ici ainsi que des livres audio gratuits ici.



Ce qu’il faut éviter
  • Ne soyez pas trop ambitieux/se : évitez les classiques (sauf peut-être les sœurs Brontë).
  • Evitez aussi les romans historiques, qui risquent de comporter beaucoup de vocabulaire propre à l’époque en question, car il risque donc de vous gêner.
  • Evitez également les auteurs qui inventent ou réinventent le langage. Je pense en particulier à certains auteurs de science-fiction.
  • Evitez, enfin, les romans trop longs. Même si vous persévérez dans la lecture de romans en anglais, il vous faudra de nombreux volumes avant de parvenir à une même rapidité de lecture qu’en français. C’est peut-être frustrant, mais c’est normal. En outre, les auteurs américains sont spécialistes des romans-fleuves et autres pavés de cinq cents pages.



La suite dans mon prochain billet…

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