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dimanche 27 juillet 2014

L’immersion en restant chez soi (3b) – Séries médicales (2)

The Night Shift (TV.com et IMDb)
Dernière-née des séries médicales, The Night Shift  réunit Brendan Fehr (Roswell), Freddy Rodriguez (Six Feet Under), Eoin Macken (Merlin) et Scott Wolf (Perception). Comme son titre l’indique, elle suit les tribulations professionnelles et personnelles d’une équipe de nuit au service des urgences d’un hôpital de San Antonio (Texas) dont une partie des membres masculins est issue de l’armée et revient d’Afghanistan. La première saison vient de s’achever.
Son originalité ne réside évidemment pas dans l’inévitable triangle amoureux qu’elle comporte, ni dans les évocations d’une guerre géographiquement lointaine mais psychologiquement prégnante (on a vu et revu ça à la télé et au cinéma américains depuis la guerre du Vietnam), mais dans de nombreuses scènes d’action, y compris dans l’hôpital (prise d’otages, par exemple).
L’évocation de cette guerre où l’Amérique s’enlise et qui revient dans les séries U.S. comme un lancinant leitmotiv s’effectue via les habituels flashbacks et le syndrome de stress post-traumatique (posttraumatic stress disorder, PTSD) dont souffre le personnage principal (joué par Eoin Macken). Heureusement, ces retours en arrière ne sont pas ceux d’Arrow (qui m’ont dégoûté à tout jamais de ce procédé narratif — comme des perruques, d’ailleurs) et ne nuisent pas au rythme de la série.
A noter l’appellation familière de l’équipe de nuit en anglais U.S. : the graveyard shift (graveyard = cimetière).

Perception (TV.com et IMDb)
Perception n’est pas une série médicale, mais aborde, au travers de son personnage principal (Eric McCormack, le Will de l’excellente sitcom Will & Grace, que je ne saurais trop vous recommander), la schizophrénie paranoïde (paranoid schizophrenia en anglais). Au travers de ses hallucinations, son affection donne à cet excentrique professeur en neurosciences des insights sur la psychologie des protagonistes dans les affaires qu’il résout pour le FBI, dont il est consultant.
Ce n’est pas la première fois que la télévision américaine nous propose un personnage principal souffrant de troubles psychiatriques graves (le TDI dans l’excellent United States of Tara, par exemple), mais l’originalité de celle-ci réside dans le fait que son affection, bien que constituant un handicap — mais aussi des connaissances dans le fonctionnement du cerveau —, lui offre une perspicacité hors du commun.
Je vous conseille cette série tout spécialement si vous vous destinez à une carrière dans les services psychiatriques, mais aussi si vous êtes intéressée par les neurosciences. La deuxième saison est en cours de diffusion aux Etats-Unis.


NB1. Ces deux séries ne sont pas diffusées en France pour l’instant.
NB2. Mon premier billet sur les séries médicales se trouve ici.

dimanche 6 juillet 2014

L’immersion en restant chez soi (3e) – Série Avatar

Quand j’ai regardé la série animée Avatar: The Last Airbender (Avatar, le dernier maître de l’air) en binge-watching il y a environ deux ans, je m’étais dit que c’était le parfait support vidéo pour se perfectionner en anglais. Et puis j’ai oublié, mais je viens d’y repenser et elle trouve parfaitement sa place dans ma série de billets « L’immersion en restant chez soi ».
Diffusée sur la chaîne américaine Nickelodeon (2005–2008), dont la cible est les 7-12 ans, cette série animée emploie donc une langue simple sans pour autant rebuter les adultes, loin de là, ce qui est à mon sens un signe de qualité (cf. les Harry Potter). C’est la raison pour laquelle est elle notée 9,1/10 sur IMDb et 9,0/10 sur TV.com (excusez-moi du peu), et toutes les commentaires individuels que j’ai pu lire étaient positifs voir dithyrambiques. Comme beaucoup de séries animées américaines, elle lorgne plus ou moins du côté des mangas, mais sans que cela soit gênant pour qui, comme moi, n’apprécie pas trop ce genre.
Elle se compose de trois saisons de 23, 20 et 21 épisodes de 23 minutes chacun. (Je vous laisse faire le total.)
Vous trouverez une bande-annonce (courte : 1 min) sur YouTube ici.

Résumé IMDb
When the hostile Fire Nation threatens to enslave the Water, Earth, and Air Nations, a reluctant and irresponsible boy must face his destiny as the Avatar, the Chosen One who can restore the world order. This new animated series centers on twelve-year-old Aang, who must forgo his selfish wandering to learn to master his latent powers over the four elements. Only then can he conquer the Firebenders, the evil nation that threatens the world.

DVD, streaming, etc.
  • J’ai eu beau chercher, je n’ai pas trouvé de version DVD où il soit explicitement indiqué qu’elle pouvait se regarder en VOSTEN. Cependant, comme j’ai lu quelque part que les éditions américaines étaient à la fois plus complètes (présence de bonus) et accompagnées d’un sous-titrage possible en anglais (sans garantie), ce sont celles dont je vous fournis la référence sur Amazon.fr, (mais attention, il s’agit de DVD zone 1) :
    – Book 1 (saison 1)
    – Book 2  (saison 2)
    – Book 3  (saison 3)
  • Le premier épisode est apparemment disponible gratuitement sur Amazon Instant Video, avec sous-titres en anglais ; je n’ai pas réussi à le faire démarrer, mais peut-être aurez-vous plus de chance que moi…
  • Les plus débrouillard·e·s d’entre vous trouverons la série en VO ailleurs sur le Web et les sous-titres anglais sont disponibles sur les sites spécialisés.



A noter qu’il existe une suite, The Legend of Korra, en cours de diffusion depuis 2012, mais je l’ai trouvée décevante, car je n’y ai retrouvé ni l’univers de la première série ni sa poésie ; je ne l’ai donc pas regardée au-delà des deux ou trois premiers épisodes. Elle est néanmoins notée 8,7/10 sur IMDb et 7,9 sur TV.com).


vendredi 2 mai 2014

L’immersion en restant chez soi (1)



Je comptais rédiger ce billet à l’approche des vacances d’été, mais, en y réfléchissant, c’est peut-être celui que j’aurai dû publier en premier.



La méthode la plus efficace, pour apprendre l’anglais — comme toute autre langue étrangère, d’ailleurs —, c’est de disposer des bases et de partir « en immersion » dans un pays anglophone (mais pas avec une bande de copains français, bien sûr) — the longer the better, évidemment. D’accord, mais ce n’est pas toujours possible…



The next best thing, c’est de « s’immerger » autrement. Combien de temps passez-vous, chaque semaine, à consommer des contenus en français ? Est-ce que vous lisez des livres ? Est-ce que vous regardez des films ou la télévision ? Est-ce que vous avez un hobby ou une passion qui vous conduit à vous documenter là-dessus ? Est-ce que vous vous intéressez à l’actualité (politique, sportive, cinématographique, « people »…) ? Et cætera, et cætera.



Déterminez ce qui vous intéresse et vous occupe,
et consacrez-y au moins la même durée hebdomadaire qu’en français.





Les règles du jeu

Le but du jeu, c’est de vous divertir, pas de vous rebuter. Il ne faut pas que vous décrochiez.

1.      L’idée, c’est de « consommer des contenus » qui vous intéressent : ne vous forcez pas, par exemple, à lire un  roman d’Agatha Christie si vous n’aimez pas les polars ; ne vous obligez pas à lire l’actualité politique américaine si, en fait, vous vous en fichez comme de votre première blouse. (Quoique, votre première blouse d’infirmière est peut-être un symbole pour vous.)

2.      Il y aura forcément ces mots ou expressions que vous ne connaîtrez pas et sur lesquels vous buterez. Pour ne pas décrocher, il faut en chercher le moins possible dans le dictionnaire : uniquement ceux qui vous empêchent de comprendre tout un paragraphe, par exemple, et ceux qui, même si le fait de ne pas les connaître ne gêne pas la compréhension globale, reviennent plusieurs fois ou souvent.



Stay tuned! Des pistes plus précises dans mon prochain billet
Le sommaire de cette série de billets est la dernière rubrique dans la marge de droite.

samedi 26 avril 2014

Gray’s Anatomy


Reproduction : Wikimédia Commons
« Oh, il a fait une faute ! », vous exclamerez-vous peut-être : « Il a écrit “Gray’s Anatomy” au lieu de Grey’s Anatomy”. » Bien que je sois assez coutumier des fautes de frappe et autres coquilles (typos en anglais), cette graphie est voulue et fait d’ailleurs l’objet de ce billet.


D’abord, une précision d’ordre général : l’adjectif anglais correspondant à la couleur gris s’écrit aussi bien gray que grey (et se prononce [greɪ] dans les deux cas).


Le titre de la série télé Grey’s Anatomy, dont le personnage principal est le Dr Meredith Grey, est en fait une espèce de jeu de mots entre le nom de ce personnage et le manuel américain d’anatomie Gray’s Anatomy d’Henry Gray (1827–1861), considéré comme un classique et la « bible » des étudiants en médecine aux Etats-Unis. Pourtant inédit en France, ce livre est toujours régulièrement révisé, et la quarantième et dernière édition en date est parue en 2008 à l’occasion du 150e anniversaire de l’ouvrage original (Wikipédia).


Si vous aimez les séries télé US, n’hésitez pas à en regarder au moins quelques épisodes enversion originale sous-titrée en anglais ou bien des extraits sous-titrés surYouTube : j’y reviendrai dans un prochain billet, mais sachez que « consommer des contenus » en anglais pour son plaisir représente l’un des meilleurs moyens de progresser dans cette langue (lorsqu’on n’a pas la possibilité d’aller dans un pays anglophone).