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dimanche 11 mai 2014

L’immersion en restant chez soi (4) – Fanfiction


Selon Wikipédia, « [une] fanfiction, ou fanfic, est un récit que certains fans écrivent pour prolonger, amender ou même totalement transformer un produit médiatique qu'ils affectionnent, qu'il s'agisse d'un roman, d'un manga, d'une série télévisée, d’un film, d'un jeu vidéo ou encore d'une célébrité. » Au sens moderne du terme, la première œuvre a avoir inspiré les fans — en majorité des femmes — est Star
Trek, tout particulièrement à travers le slash. Après les mangas, le corpus existant est majoritairement issu des séries télé (dont les séries médicales), des blockbusters de science-fiction et des films adaptés de séries YA.
L’intérêt des fanfics, pour ce qui nous occupe ici, est qu’elles sont écrites par des amateurs : quelles que soient les qualités de l’intrigue, l’objectif n’est pas de « faire du style », mais de raconter une histoire (centrées sur des personnages). L’anglais employé est donc quasiment toujours très simple, ce qui en fait évidemment des supports de choix pour qui veut lire en anglais pour son plaisir. De plus, vous trouverez des textes allant de la longueur d’un haïku à celle d’une saga.

Ce qui est un peu compliqué, dans l’univers des fanfics, ce ne sont pas les textes, mais tout le jargon inventé pour les classifier — donc pour orienter le lecteur vers le type d’histoire qu’il préfère autour de ses personnages favoris.
Après avoir été diffusés sur papier dans les fanzines, les fanfics ont massivement investi la Toile, et les sites les regroupant sont nombreux, qu’ils soient « généralistes » (nombreux fandoms) ou bien spécialistes (une série, un duo de personnage, par exemple).

Voici deux sites ombrelles parmi les plus connus : FanFiction.net (site réputé pour être la plus grande archive de fanfiction) et LiveJournal (pour les séries télé, par exemple, c’est ici). Je vous ai aussi trouvé une liste des « dix sites les plus fréquentés ».

Si vous cherchez quelque chose de précis, familiarisez-vous avec la taxonomie et utilisez-les mots-clés correspondants dans un moteur de recherche.

samedi 3 mai 2014

L’immersion en restant chez soi (2b) – Romans

Vous avez trouvé un auteur ou un titre qui vous intéresse, mais vous vous demandez quel format choisir.


Les romans bilingues
Il s’agit d’éditions où figurent l’anglais sur la page de gauche et, en face, la traduction en français. Personnellement, pour les avoir essayés, je suis contre. A-t-on vraiment envie de lire le même paragraphe, voire le même roman, deux fois en même temps ? De plus, la tentation n’est-elle pas de délaisser très vite l’anglais pour le confort du français ?



Papier ou électrons ?
Si vous possédez une tablette, je vous conseillerais les livres numériques (e-books). Leurs avantages sont multiples :

  • Aussitôt commandés, aussitôt entamés.
  • Ils n’encombrent pas vos rayonnages.
  • Si vous les stockez sur un compte cloud, ils ne prendront pas de place sur votre tablette et cela vous évitera les transmissions de fichiers de votre micro-ordinateur à votre tablette si vous gérez vos achats sur le premier.
  • Personnellement, j’apprécie l’application Aldiko (Android), qui lit tous les fichiers courants de livres numériques (EPUB, MOBI et PDF). Pour les e-books achetés sur Amazon, il est toutefois plus confortable d’utiliser le logiciel maison, Kindle.
  • Aldiko a aussi l’avantage de permettre la recherche de la définition d’un terme par la sélection de celui-ci, qui ouvre une fenêtre avec plusieurs options, dont « Dictionary ». La sélection de celle-ci lance une recherche Google « define: » dans votre navigateur (dans Chrome, pour moi). Les résultats de recherche sont en anglais, mais, lorsque c’est une fenêtre d’entrée de dictionnaire qui s’ouvre au-dessous des liens habituels d’une recherche Google, on a, après la définition et l’étymologie, la possibilité d’obtenir la traduction en plusieurs langues, dont le français.
    Le logiciel Kindle ne permet que la consultation dans un dictionnaire unilingue, d’ailleurs beaucoup plus limité.
  • Si vous cherchez juste la traduction française, inutile d’avoir un dictionnaire sous la main : il suffit d’ouvrir l’un de ceux auxquels votre tablette vous donne accès.
  • Vous trouverez de nombreux romans gratuit parce que tombés dans le domaine public.



Vous aimez lire, mais vous n’avez pas le temps.
Sachez qu’il existe, pour la quasi-totalité des best-sellers américains ainsi que pour nombre d’autres ouvrages, une version en livre audio (audiobook en anglais), idéale quand vous avez les mains prises mais la tête libre, lorsque vous êtes seul-e au volant pour des trajets plutôt longs que courts, par exemple.






D’autres types de contenus dans mon prochain billet…

L’immersion en restant chez soi (2a) – Romans


Comme promis, voici des pistes pour trouver des contenus qui vous correspondent.
Ce billet est fait pour celles et ceux d’entre vous qui aiment les romans.



Vous aimez lire des best-sellers.
Que ce soit des romances, des polars, de la science-fiction ou autre, vous trouverez forcément ce genre en anglais — quand ce ne sont pas les Américains qui l’ont inventé et que vous lisez déjà des traductions de l’anglais.
Si c’est le cas, la seule question est de savoir si vous disposez d’un niveau suffisant pour vous plonger dans le dernier Dan Brown ou le plus récent volume de votre série YA préférée. Dans le doute, essayez ! Sinon, voyez plus bas dans ce billet.



Vous appréciez les romans plus confidentiels.
S’il ne s’agit pas de romans français — auquel cas vous êtes out of luck —, je suis certain que vous trouverez en anglais le genre précis qui vous intéresse, et certainement en plus grande quantité. De fait, les auteurs anglo-saxons sont avant tout des storytellers, des conteurs d’histoire.



Vous ne savez pas par quoi commencer.
Vous avez un niveau d’anglais de Terminale, disons, et vous cherchez un roman assez simple pour ne pas vous rebuter dès la première page (et vous avez raison). Sauf exceptions (voir ci-dessous), je dirais que les romans américains sont plus faciles à lire que les romans britanniques.

Si vous avez peur de plonger dans l’inconnu, pourquoi ne pas relire un texte de votre enfance ? Par exemple, Le Magicien d’Oz, Winnie l’Ourson (gratuits ici) ou même Le Club des Cinq ? Le risque est que vous trouviez ça trop « bébé » pour l’adulte que vous êtes aujourd’hui.

En l’occurrence, les romans pour enfants ou adolescents lisibles sans ennui par des adultes sont parfaits : la série Harry Potter, par exemple (commencez de préférence par le premier tome, car les suivants sont de plus en plus gros). Il y a aussi toute la vague de la young-adult fiction (YA) : les séries Twilight, Beautiful Creatures, Divergent et Mortal Instruments, par exemple. (Personnellement, j’ai adoré Twilight et détesté les autres — sauf Divergent, parce que je ne l’ai pas lue.) En bonus, vous avez aussi le ou les films de cinéma qui vont avec.
Si vous aimez les romans policiers, commencez par un Agatha Christie. Je sais d’expérience que cet auteure est tout à fait accessible. Et qui peut vous reprocher de lire un classique du genre ? Il y a aussi les histoires de Sherlock Holmes, qui ont l’avantage d’être en grande majorité très courtes, mais qui sont peut-être plus difficiles.
Si vous aimez les romances, vous savez qu’elles sont majoritairement écrites en anglais. Vous savez aussi qu’elles sont écrites pour ne pas se casser la tête, tant en ce qui concerne l’intrique que le niveau de langue. Alors lancez-vous ! Exemples : Barbara Delinsky (dont une nouvelle gratuite ici), Judith Michael, Judith Krantz et, peut-être encore plus facile, toute la collection Mills & Boon (équivalent d’Harlequin en France).



Et encore plus simple, vous avez ?
Pour qui cherche plus simple, voire le plus simple, il existe ce qui s’appelle en anglais les graded readers, autrement dit des textes soit écrits directement en anglais simplifié, soit une version simplifiée de textes plus complexes et destinés précisément à ceux qui apprennent l’anglais. Vous en trouverez quelques-uns gratuits ici et ici ainsi que des livres audio gratuits ici.



Ce qu’il faut éviter
  • Ne soyez pas trop ambitieux/se : évitez les classiques (sauf peut-être les sœurs Brontë).
  • Evitez aussi les romans historiques, qui risquent de comporter beaucoup de vocabulaire propre à l’époque en question, car il risque donc de vous gêner.
  • Evitez également les auteurs qui inventent ou réinventent le langage. Je pense en particulier à certains auteurs de science-fiction.
  • Evitez, enfin, les romans trop longs. Même si vous persévérez dans la lecture de romans en anglais, il vous faudra de nombreux volumes avant de parvenir à une même rapidité de lecture qu’en français. C’est peut-être frustrant, mais c’est normal. En outre, les auteurs américains sont spécialistes des romans-fleuves et autres pavés de cinq cents pages.



La suite dans mon prochain billet…

vendredi 2 mai 2014

L’immersion en restant chez soi (1)



Je comptais rédiger ce billet à l’approche des vacances d’été, mais, en y réfléchissant, c’est peut-être celui que j’aurai dû publier en premier.



La méthode la plus efficace, pour apprendre l’anglais — comme toute autre langue étrangère, d’ailleurs —, c’est de disposer des bases et de partir « en immersion » dans un pays anglophone (mais pas avec une bande de copains français, bien sûr) — the longer the better, évidemment. D’accord, mais ce n’est pas toujours possible…



The next best thing, c’est de « s’immerger » autrement. Combien de temps passez-vous, chaque semaine, à consommer des contenus en français ? Est-ce que vous lisez des livres ? Est-ce que vous regardez des films ou la télévision ? Est-ce que vous avez un hobby ou une passion qui vous conduit à vous documenter là-dessus ? Est-ce que vous vous intéressez à l’actualité (politique, sportive, cinématographique, « people »…) ? Et cætera, et cætera.



Déterminez ce qui vous intéresse et vous occupe,
et consacrez-y au moins la même durée hebdomadaire qu’en français.





Les règles du jeu

Le but du jeu, c’est de vous divertir, pas de vous rebuter. Il ne faut pas que vous décrochiez.

1.      L’idée, c’est de « consommer des contenus » qui vous intéressent : ne vous forcez pas, par exemple, à lire un  roman d’Agatha Christie si vous n’aimez pas les polars ; ne vous obligez pas à lire l’actualité politique américaine si, en fait, vous vous en fichez comme de votre première blouse. (Quoique, votre première blouse d’infirmière est peut-être un symbole pour vous.)

2.      Il y aura forcément ces mots ou expressions que vous ne connaîtrez pas et sur lesquels vous buterez. Pour ne pas décrocher, il faut en chercher le moins possible dans le dictionnaire : uniquement ceux qui vous empêchent de comprendre tout un paragraphe, par exemple, et ceux qui, même si le fait de ne pas les connaître ne gêne pas la compréhension globale, reviennent plusieurs fois ou souvent.



Stay tuned! Des pistes plus précises dans mon prochain billet
Le sommaire de cette série de billets est la dernière rubrique dans la marge de droite.