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samedi 26 juillet 2014

L’immersion en restant chez soi (3b) – Séries médicales (1)


Comme promis, voici quelques suggestions de séries télé, en commençant par les séries médicales.
Evidemment, elles arrivent en premier dans la liste, puisqu’elles vous intéressent au premier chef, en particulier pour préparer vos évaluations d’anglais. (A moins, bien évidemment, que vous n’ayez envie de sortir un peu de l’univers médical où vous passez déjà vos journées.) Les boutons sous chaque paragraphe vous mèneront sur la page consacrée à la série par IMDb, TV.com et Amazon.fr respectivement.



A. Non, je ne commencerai cependant pas par Urgences (ER en anglais), mais par Nurse Jackie, parce que, contrairement à la première, elle est toujours en cours de diffusion, mais aussi parce que c’est la seule qui soit consacrée aux infirmières et non aux médecins. C’est une série pleine de personnages quirky, celui que je préfère étant celui de l’infirmière Zoey Barkow, avec son adorable gaucherie et ses blouses colorées.



http://www.tv.com/shows/nurse-jackie/




B. Pour la série Grey’s Anatomy, outre les liens ci-dessous, voyez la page que je lui ai déjà consacrée.






C. On ne présente plus ER, mais sachez, pour la petite histoire, que le doublage de cette série en français a — c’était une première — demandé la collaboration de médecins pour la traduction. L’américain étant friand d’acronymes, les traducteurs ont également dû s’adapter en en « inventant » en français qui n’avaient pas cours, mais que des praticiens francophones ont repris par la suite, car ils les trouvaient commodes.






D. Je terminerai par Scrubs, moins connue, mais dont la particularité est d’être traitée sur le ton de la comédie.






samedi 10 mai 2014

L’immersion en restant chez soi (3d) – Séries de SF


La présence de la science-fiction dans cette liste peut paraître incongrue, mais tant ses contraintes que ses ambitions font que les séries correspondantes sont parfois ce qu’il y a de plus compréhensible à la télévision américaine, toujours parce qu’elles fonctionnent comme du théâtre filmé :

  • L’action se déroulant dans l’avenir ou sur une autre planète, les décors correspondants sont en général construits en studio, les tournages en extérieurs étant plus difficiles à comprends puisque la prise de son y est logiquement moins maîtrisée.
  • Comme on ignore à quoi ressemblera l’anglais du futur et qu’on voit mal des extraterrestres s’exprimer avec un accent cockney, la langue utilisée est on ne peut plus standard. A ce titre, l’une des ficelles pour obtenir un effet d’altérité chez certains personnages aliens a été, par exemple pour Star Trek, de leur interdire les contractions (Spock dans ST:TOS et Seven of Nine dans ST:Voyager).



A. Star Trek
Dans chacune de ses itérations sauf la dernière (ST:Enterprise), Star Trek est peut-être ce qu’il y a de plus abordable à la télévision américaine, malgré le technobabble : Star Trek: The Original Series (TOS, 1966-69), Star Trek: The Next Generation (TNG, 1987-94), Star Trek: Deep Space Nine (DS9, 1993-99) et Star Trek: Voyager (1995-2001). (Si Star Trek : Enterprise [2001-05] est plus difficile à comprendre, c’est sans doute justement parce qu’elle se déroule à une époque plus proche de la nôtre.)
S’il fallait choisir et pour peu qu’on ne connaisse pas la sériée initiale des années soixante ou bien qu’on la trouve trop kitsch ou vieillie, je conseillerais de commencer par Star Trek: The Next Generation, même si la première saison reste trop proche de ST:TOS et que DS9 est sans doute la meilleure. Les plus féministes préféreront peut-être Voyager (puisque le capitaine est une femme). Dans tous les cas, ces série gagnent en qualité au fur et à mesure des saisons (toutes en comptent sept, sauf TOS et Enterprise).
A titre indicatif, j’ai regardé toute une série d’épisodes de TNG avec un copain. Il était déjà plutôt bon en anglais au départ, mais j’ai eu l’occasion de l’entendre parler la langue par la suite et, sans exagérer, j’ai été ébahi par ses progrès.



B. Stargate
Autre série fleuve et franchise, Stargate est certes un monument de la science-fiction américaine à la télévision, mais, là encore, le fait que son action soit contemporaine la rend peut-être un peu plus difficile à comprendre. Mais si vous êtes tenté-e, n’hésitez pas à prendre le risque, en commençant évidemment par Stargate: SG-1. Stargate: Atlantis (SGA) est très bien aussi, mais ne compte que cinq saisons et Stargate: Universe (SGU) est, à mon avis, très mauvaise (deux saisons uniquement, d’ailleurs).



C. Les autres
Plus ou moins dans la même veine (space opera), je citerais Firefly, Farscape et Babylon 5. Je les trouve cependant de moins bonne qualité et moins intéressantes (pas nécessairement du point de vue de l’anglais cependant).



Vous l’aurez remarqué, toutes ces séries sont terminées, certaines depuis longtemps. Je suppose que c’est parce que le genre du space opera est passé de mode. Or les séries de science-fiction en cours de diffusion sont, à mon sens, plus difficiles à comprendre et, à quelques exceptions prés (Fringe, par exemple), moins bien.

Voilà, j'en ai fini avec les séries et je vous souhaite de bonnes séances de binge watching.

jeudi 8 mai 2014

L’immersion en restant chez soi (3c) – Sitcoms


Je l’ai déjà dit, les sitcoms ont l’avantage d’être en quelque sorte du théâtre filmé, ce qui, pour se perfectionner en anglais, les rend plus compréhensibles que des séries d’action, par exemple. Les boutons sous chaque paragraphe vous mèneront sur la page consacrée à la série par IMDb, TV.com et Amazon.fr respectivement.



A. Je vous conseille évidemment l’incontournable Friends, qui, je trouve, ne vieillit toujours pas et qu’on peut voir et revoir sans se lasser.






B. Plus récente et d’ailleurs toujours en cours de diffusion, The Big Bang Theory applique la même recette (un groupe d’amis), mais dans l’univers des geeks. C’est à mon sens la meilleure sitcom américaine du moment.






C. Je citerai encore trois sitcoms toutes récentes parce qu’elles sortent largement du lot, sachant cependant qu’elles ne sont donc pas (encore) diffusées sur une chaîne française :  Surviving Jack (avec l’excellent Christopher Meloni de Oz et Law & Order, mais — je viens de l’apprendre — annulée après la première saison), Sirens (qui se passe dans l’univers des paramedics et qui, comme il y a davantage d’extérieurs, est sans doute un peu plus difficile à comprendre) ainsi que Brooklyn Nine-Nine (qui se déroule dans un commissariat de police new-yorkais avec des flics déjantés). (Les liens hypertextes pour ces deux dernières séries renvoient à leur page IMDb respective.)

samedi 3 mai 2014

L’immersion en restant chez soi (3a) – Vidéos


Films ou séries télé ?
Pour progresser ou entretenir son anglais, les séries télé ont trois avantages sur les films de cinéma :
  • Les séries sont en général plus faciles à comprendre. Elles sont souvent conçues davantage comme du théâtre filmé que comme un film. C’est la raison pour laquelle les comedies (sitcoms) classiques représentent ce qu’il y a de plus aisé à aborder dans le domaine de la vidéo.
  • Le plus difficile, avec une série, c’est le premier épisode : il faut s’habituer à un nouvel univers, parfois à un vocabulaire spécifique (lexique policier, médical, de science-fiction, etc.) et, surtout, à la façon de parler des acteurs. Ensuite, c’est plus facile ; les personnages deviennent vos amis (or people you“ love to hate”). Avec un film en revanche, on n’a que le temps de celui-ci pour s’habituer et, à moins d’une ou plusieurs sequels (ou prequels), on peut quasiment faire un trait sur l’investissement réalisé.
  • Sauf exception (Game of Thrones, par exemple), les séries télé américaines se déclinent en deux format relativement figés : les comedies d’une petite vingtaine de minutes et tout le reste, d’une durée d’environ 42 minutes. Les films, quant à eux, sont en général d’une durée au moins deux fois plus longues, dont plus difficiles à « consommer ».

Quelle(s) série(s) choisir ?
Comme pour les romans, privilégiez des séries que vous regardez en français ou que vous auriez envie de regarder si elles étaient diffusées en France.
Personnellement et sauf exceptions, je trouve les séries américaines plus faciles à comprendre que leurs homologues britanniques. J’aborderai dans un prochain billet les différences entre les deux variantes de la langue anglaise, mais disons que les accents qui dévient le plus du standard (« the Queen’s English » ou « BBC English », d’une part, et « General American » [GA], d’autre part) sont, à mon sens, plus faciles à comprendre dans le second cas : comparez un accent cockney aux inflexions du Deep South des Etats-Unis…
Pour joindre l’utile à l’agréable, pensez aux séries médicales (Nurse Jackie, ER Grey’s Anatomy, House MD, Scrubs, etc.), auxquelles je consacrerai un futur billet.
Pour tout savoir — en anglais évidemment — sur une série dont vous avez entendu parler, il y a d’abord l’incontournable site IMDB, (Internet Movie Database) qui a l’avantage de fournir, entre autres, sur une même page Web un résumé et une critique choisie parmi les plus appréciées des internautes (donc a priori pertinente). Pour plus de détails (liste et résumé des épisodes et guest stars dans chacun, par exemple), consultez l’excellent site TV.com, dont je recommande particulièrement l’humour. Pour des renseignements en français, il y a le site AlloCiné, mais je déplore son manque d’information sur les dates et chaînes de diffusion en France.

Vous hésitez encore ?
Comme à chaque fois pour un contenu, il faut éviter d’être très vite rebuté. Dans ce cas, pourquoi pas un test drive ? Choisissez une série, puis rendez-vous sur YouTube. Dans le champ de recherche, tapez le titre de la série, suivi du terme de recherche « ,cc » (« <virgule>cc », où « cc » veut dire « closed caption » : sous-titres pour malentendants). Vous obtiendrez ainsi une liste de vidéos a priori sous-titrées : extraits, bandes annonces, etc.

Sous-titres ou pas ?
Je vous déconseille la VO sous-titrée en français : je n’en vois pas l’intérêt pour progresser en anglais. Choisissez systématiquement une version avec sous-titres en anglais : soit ils vous aideront à comprendre, soit vous n’en avez pas besoin, auquel cas vous oublierez très vite leur présence. Attention, les éditions en DVD de séries américaines publiées en France ne permettent en général pas l’affichage de sous-titres en anglais ; sur Amazon.fr, par exemple, il faut ajouter « import anglais » dans le champ de recherche. (Vous pouvez évidemment les acheter directement au Royaume-Uni sur Amazon.co.uk, mais le port sera plus cher et attention au zonage s’il vous prenait l’envie de les commander aux Etats-Unis.)

➤ Prochain billet : quelques séries que je vous conseille.

samedi 19 avril 2014

Cours d’anglais en vidéo – «Learn English with Jennifer»


On trouve sur YouTube quantité de vidéos d’apprentissage de l’anglais général (English as a Second Language, ESL), mais je trouve que la série « Learn English with Jennifer » (JenniferESL) sort du lot : les leçons sont attractives, bien faites et il y en a sur nombre de thèmes, tant du point de vue morphologique (vocabulaire) que syntaxique (grammaire). Jennifer en annonce deux cents. N’hésitez pas à les explorer.
Cette Jennifer est plutôt sympathique et l’intérêt est qu’elle donne la plupart du temps ses cours à une élève russe, présente à l’écran, et non pas ex cathedra : il s’établit une interaction, les hésitations et erreurs de l’élèves étant le miroir de celles de l’internaute.
 
Pour vous y retrouver (les éléments les plus importants, à mon sens, sont en gras ci-dessous, mais tout dépend évidemment de votre niveau en anglais) :
 

 
Dans mon prochain billet : comment télécharger des vidéos sur son disque dur pour pouvoir y accéder plus facilement quand on souhaite les revoir et, incidemment, éviter les pubs.