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dimanche 18 mai 2014

Grammaire

Pour la grammaire de l’anglais, même si je vous ai indiqué des cours multimédias en ligne gratuits, vous préférez peut-être vous plonger dans un bon vieux bouquin. Dans ce cas, vous aurez, au sens premier, l’embarras du choix.
C’est la raison pour laquelle j’ai pensé vous conseiller un ouvrage ESOL.
A noter qu’il en existe aussi une version en ligne (payante), que je mentionne dans mes commentaires.

Prix indicatif (neuf, à la date du billet) : à partir de 16,– € environ (mais attention au pays d’expédition !)
Editeur : Cambridge University Press
Auteur : Raymond Murphy
Broché, 395 pages, 24,5 × 19 cm*
ISBN : 978-0521189392
Fiche du livre sur le site de l’éditeur (en anglais)

La première édition que je connaisse date de 1985 et, en 1989, l’éditeur avait déjà atteint la dixième réimpression. Sur la couverture cette quatrième édition (2012), l’ouvrage s’autoproclame « The world’s best-selling grammar book », sans doute à raison puisqu’il est numéro 1 des ventes sur Amazon dans la catégorie « ouvrage de référence en langue étrangère ». L’auteur doit d’ailleurs être une sorte de star de la grammaire — du genre de Me Capello, peut-être — puisqu’il propose une vidéo YouTube de celui-ci (6 min.) où il explique la genèse de son ouvrage.
Le contenu s’est étoffé depuis 1985 puisque l’ouvrage comporte à présent 145 unités, contre 129 seulement alors.
Jouant résolument la transparence, l’éditeur propose, sur la fiche signalétique Web de l’ouvrage, de lire ou de télécharger le sommaire (Table of contents), la préface et autres préambules (appelé Frontmatter, ce qui est un néologisme) ainsi que l’index.

Mes commentaires
    Quand on en est à la quatrième édition, tout particulièrement pour un livre de grammaire (elle n’évolue pas si rapidement que ça), c’est forcément qu’on tient le bon bout, surtout si on existe depuis près de trente ans, et qu’on est perfectionniste.
    Edition comportant un cédérom (contrairement à celle de 1985, évidemment) ainsi que les corrigés des exercices. (Attention, il existe une version sans les corrigés, ne vous trompez pas !) Le cédérom comporte des exercices de mise en pratique supplémentaires.
    Indication claire du niveau requis pour l’aborder : niveau CEF B1-B2 (Intermediate / Upper-Intermediate).
    Mise en page cohérente, avec la leçon et les exercices en regard, ce qui permet d’avoir sous la première sous les yeux en réalisant les seconds. Ainsi, pour les sujets de grammaire les plus complexes, les leçons ont été scindées en plusieurs unités plutôt que déroger à ce principe.
    Structure claire, cohérente et aérée des leçons, dont les illustrations (dessins), qui ont la vertu de la discrétion, évitent à l’ouvrage de paraître tout aspect aride.*
    Présence de sept appendices, qui abordent notamment les verbes irréguliers et l’anglais américain.
    Grammaire idéale pour apprendre ou se perfectionner tout seul : chaque exercice comporte un exemple de mise en application de son énoncé et les corrigés se trouvent en fin d’ouvrage. En l’occurrence, j’apprécie personnellement que cet exemple ne soit pas intégré : on n’a pas l’impression
✅    Si vous n’êtes pas encore convaincu-e, l’éditeur vous propose même d’essayer gratuitement le livre au travers de six unités en ligne.
✅    Il existe en effet une version Web du livre, également compatible iOS et disponible sur le site de l’éditeur, au prix de 22,87 € pour douze mois. Vous en trouverez une présentation en vidéo (Youtube) ici (VOSTEN). On y constate que l’interactivité a été largement exploitée, notamment au travers de conseils personnalisés pour cheminer dans la grammaire en fonction de vos résultats aux exercices.
✅    L’éditeur va commencer à décliner tout prochainement (d’ici la fin du mois puisqu’il indique mai 2014) certaines partie de cette grammaire en applications iOS et Android. (Je trouve ça un peu « gadget », mais ce sera sans doute quand même un plus pour certain-e-s d’entre vous).

Ma note : ★★★★★ (5/5).

* Cette information s’appuie sur une édition précédente de l’ouvrage et je n’ai pas la vérifier pour la quatrième.

vendredi 25 avril 2014

Méthode d’anglais IFSI (1b)


Editeur : De Boeck-Estem
Auteurs : Anne-Laure Kieffer et Alison Pinchaud
Broché, 198 pages, 19 x 16 cm

Cet ouvrage est en quelque sorte la suite du précédent puisqu’il le prolonge jusqu’à la fin des trois ans de cours.


Voici sa présentation (4e de couverture) :



Mes commentaires
✅    Une grande partie des remarques formulées pour le précédent tome sont valables pour celui-ci : maquette aérée, lisibilité et distinction grammaire/vocabulaire/autre(s) clairement visible. En outre les quatre parties (S3, S4, S5 et S6) sont clairement délimitées par des onglets.
    Photos : il y en a cette fois-ci quelques-unes.
    L’ouvrage prodigue une manne de conseils, la plupart du temps fort utiles (mémoriser les mots regroupés par thème, recopier les termes anglais, etc.), mais parfois un peu basiques voire paternalistes : « Vous devez vous assurer, avant même d’avoir commencé à lire le vocabulaire, des conditions dans lesquelles vous allez travailler. Plus vous serez dans le calme, plus l’apprentissage sera efficace ! Par conséquent, installez-vous dans un endroit silencieux, où on ne vous dérangera pas. » Merci maman, quoi !
    Descriptif clair et aussi précis que possible, étant donné les variations entre les IFSI, des épreuves qui vous attendent à l’issue de chacun des semestres S3 à S6 : objectifs de l’évaluation ; déroulement de l’épreuve ; type de texte ; notation ; critères d’évaluation.
    Présence fort bienvenue d’une liste de « faux-amis » (p. 111), évidemment non exhaustive, mais tout à fait pertinente.
    Un tiers du volume est consacré à S3 (cent pages sur 198), ce qui se justifie tout à fait, puisque l’acquisition de bonnes bases en anglais, en particulier de sa grammaire, est une condition nécessaire pour aborder les exercices demandés de S4 à S6 (version, compte rendu et abstract). Cette partie, exclusivement consacrée au lexique spécialisé, ne comporte apparemment aucune leçon de grammaire, celle-ci étant censée avoir été maîtrisée en S1-S2. (La grammaire anglaise n’est pas si compliquée qu’il faille des années et des années, au contraire de la grammaire française ou latine, par exemple, pour l’assimiler.)
    Présence, là aussi bienvenue, d’explications « culturelles », par exemple sur ce que sont, par opposition à la situation en France, les paramedics (qu’on retrouve dans toutes les séries US ou presque).
    Pour la version et le compte rendu (S4 et S5 respectivement), l’ouvrage fait appel, comme point de départ, à des textes authentiques, autrement dit utilisés tels que publiés pour un public qui n’est a priori pas celui d’apprenants ESL. Il s’agit en l’occurrence de textes en général parus sur Net et dont la source est citée. (Voir un prochain billet sur les sources de tels supports, à lire et, éventuellement, à décortiquer).
⛔️    Seul petit bémol pour moi, le même parti-pris britannique que pour le tome précédent, toujours pour le lexique. En revanche, il semble heureusement que certains textes (parties S4-S6) au moins soient d’origine américaine.

Ma note : ★★★★★ (5/5).

jeudi 24 avril 2014

Méthode d’anglais IFSI (1a)

Editeur : De Boeck-Estem
Auteurs : Francy Brethenoux-Seguin et Denis Lenoble
Broché, 206 pages, 19 x 16 cm
ISBN : 978-2-84371-622-5
Fiche du livre sur le site de l’éditeur : ici
(Billet mis à jour le 26.04.2014)

Cet ouvrage se limite aux semestres S1 à S3, mais se complète d’un autre, du même éditeur, qui couvre la préparation aux évaluations S3 à S6. Deux bouquins pour trois ans d’études, ce n’est pas la mort.

Avant de vous faire part de mes commentaires, j’ai repris pour vous une (grande) partie de l’avant-propos de l’ouvrage, qui le résume assez bien :


Avant-propos [extrait]

Un outil de formation à l’anglais professionnel infirmier
[Les objectifs de l’UE 6.2] sont traités à travers 12 unités au cours desquelles les apprenants vont suivre l’itinéraire d’un patient anglophone : son arrivée aux urgences, son séjour à l’hôpital, puis son retour à domicile. Il suit une progression qui permet de revenir sur les bases de la langue tout en appréhendant les situations professionnelles les plus fréquentes.

Une méthode pédagogique pour faciliter l’apprentissage et la pratique de la langue
Chaque unité est constituée d’outils pédagogiques variés facilitant l’apprentissage de la langue dans le contexte propre à la santé et aux soins. Vous retrouverez systématiquement:
des dialogues illustrant des situations professionnelles courantes (à écouter sur le site Web associé au livre) et destinés à faire l’objet d’une étude guidée ;
des exercices permettant de travailler :
      la compréhension orale avec des questions portant sur les dialogues et des exercices d’écoute ;
      l’expression orale avec des jeux de rôle et des sujets de débats ;
      l’expression écrite avec des exercices en contexte ;
des encadrés grammaticaux synthétiques (assortis d’exercices d’application) afin de percevoir et mémoriser d’une façon simple les principales règles de la langue anglaise ;
une aide à la compréhension, à l’acquisition et à la mémorisation du vocabulaire professionnel :
      sous la forme d’encadrés et de schémas ;
      avec des schémas anatomiques en couleurs pour réviser le vocabulaire des principaux systèmes anatomiques.

Ces outils sont complétés par deux lexiques (anglais/français et français/anglais) situés en fin d’ouvrage et par le site Web, contenant l’enregistrement des dialogues et les exercices d’activité orale (le numéro de la piste à écouter est systématiquement indiqué dans l’ouvrage).

[…]


Mes commentaires
   La présentation est très aérée, avec des tailles de polices suffisamment grandes et des encadrés bien visibles et délimités pour le vocabulaire important. Il n’y a pas de photos, seulement des schémas — mais sont-elle indispensables ? — et la couleur, bien que très présente, est au service de la pédagogie et non pas utilisée gratuitement.
   Il s’agit d’un ouvrage d’autoenseignement, autrement dit pour apprendre par soi-même, par exemple en complément des cours en téléenseignement ou même avec un professeur. Le livre, qui conjugue des dialogues en situation, des leçons de grammaire clairement délimitées ainsi que des exercices, est fait pour faire ces derniers dessus, comme beaucoup de méthodes de langues actuelles. (J’ai quant à moi beaucoup de mal à écrire sur un livre quel qu’il soit.) Tous les dialogues en anglais sont traduits, et les exercices corrigés : il n’y a donc pas à choisir, comme souvent hélas, entre une version pour les apprenants et une autre pour l’enseignant.
   Le parti-pris d’accompagner un patient, Mr. Brown, tout au long de son séjour à l’hôpital est intéressant, même si les douze unités font un peux penser aux douze stations du Christ sur le chemin ce croix. (Espérons que l’anglais ne sera pas le vôtre, ce chemin de croix…)
   Malgré quelques petites mises au point sur les différences lexico-morphologhiques entre anglais britannique et américain, l’apriori est cependant résolument britannique, jusque dans la grammaire qui assène des vérités qui ne le sont plus de l’autre côté de l’Atlantique (utilisation du modal must et du present perfect, par exemple).
   Le sommaire est très bien fait : il met clairement en évidence les leçons de syntaxe (grammaire) abordées dans chaque unité ainsi que le thèmes lexicaux (anatomie, situations et compétences).
   Les exercices, dont le thème (traduction français vers anglais) sont bien faits, tout à fait pertinents par rapport au thème de la santé et de l’hôpital. Une exemple particulièrement inventif m’a frappé : après avoir écouté une série de mots et expressions en anglais, qui sont des effets secondaires des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), on est invité à les classer en trois catégories : effets 1) sur le système digestif, 2)  sur le système nerveux central et 3) dermatologiques.
⛔️   L’ouvrage ne précise en revanche quel niveau il faut avoir en anglais pour l’aborder sans être perdu. Je dirais que posséder un niveau CECR A2 serait bien.
⛔️    J’ai étudié attentivement une leçon de grammaire — (« Comment poser une question ? », p. 5), qui, avec les phrases négatives, porte peut-être sur la seule vraie difficulté grammaticale en anglais — et je l’ai trouvée totalement incohérente : on définit les « questions fermées » (réponse oui/non), d’accord, qu’on distingue des questions ouvertes, avec mot interrogatif, toujours d’accord. Pourtant, quand on prétend vous donner un exemple de questions fermées, celle-ci contient un mot interrogatif ! Heureusement, d’autres points de grammaire ont l’air mieux pensés.
⛔️   L'ouvrage n'applique pas nécessairement ses propres préceptes (« Fais ce que je te dis et ne fait pas ce que je fais »), par exemple qu'il faut, autant que faire se peut, éviter le passif en français lorsqu'on traduit de l'anglais (« Ces outils sont complétés par » dans l'avant-propos), surtout quand une forme active vient naturellement et qu'elle est beaucoup plus élégante (« Ces outils se complètent par/de ».
⛔️   A titre anecdotique, j’ai repéré une faute de grammaire en français, page 121. Parviendrez-vous à la trouver ?

Ma note : ★★★★ (4/5)

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