vendredi 25 avril 2014

Méthode d’anglais IFSI (1b)


Editeur : De Boeck-Estem
Auteurs : Anne-Laure Kieffer et Alison Pinchaud
Broché, 198 pages, 19 x 16 cm

Cet ouvrage est en quelque sorte la suite du précédent puisqu’il le prolonge jusqu’à la fin des trois ans de cours.


Voici sa présentation (4e de couverture) :



Mes commentaires
✅    Une grande partie des remarques formulées pour le précédent tome sont valables pour celui-ci : maquette aérée, lisibilité et distinction grammaire/vocabulaire/autre(s) clairement visible. En outre les quatre parties (S3, S4, S5 et S6) sont clairement délimitées par des onglets.
    Photos : il y en a cette fois-ci quelques-unes.
    L’ouvrage prodigue une manne de conseils, la plupart du temps fort utiles (mémoriser les mots regroupés par thème, recopier les termes anglais, etc.), mais parfois un peu basiques voire paternalistes : « Vous devez vous assurer, avant même d’avoir commencé à lire le vocabulaire, des conditions dans lesquelles vous allez travailler. Plus vous serez dans le calme, plus l’apprentissage sera efficace ! Par conséquent, installez-vous dans un endroit silencieux, où on ne vous dérangera pas. » Merci maman, quoi !
    Descriptif clair et aussi précis que possible, étant donné les variations entre les IFSI, des épreuves qui vous attendent à l’issue de chacun des semestres S3 à S6 : objectifs de l’évaluation ; déroulement de l’épreuve ; type de texte ; notation ; critères d’évaluation.
    Présence fort bienvenue d’une liste de « faux-amis » (p. 111), évidemment non exhaustive, mais tout à fait pertinente.
    Un tiers du volume est consacré à S3 (cent pages sur 198), ce qui se justifie tout à fait, puisque l’acquisition de bonnes bases en anglais, en particulier de sa grammaire, est une condition nécessaire pour aborder les exercices demandés de S4 à S6 (version, compte rendu et abstract). Cette partie, exclusivement consacrée au lexique spécialisé, ne comporte apparemment aucune leçon de grammaire, celle-ci étant censée avoir été maîtrisée en S1-S2. (La grammaire anglaise n’est pas si compliquée qu’il faille des années et des années, au contraire de la grammaire française ou latine, par exemple, pour l’assimiler.)
    Présence, là aussi bienvenue, d’explications « culturelles », par exemple sur ce que sont, par opposition à la situation en France, les paramedics (qu’on retrouve dans toutes les séries US ou presque).
    Pour la version et le compte rendu (S4 et S5 respectivement), l’ouvrage fait appel, comme point de départ, à des textes authentiques, autrement dit utilisés tels que publiés pour un public qui n’est a priori pas celui d’apprenants ESL. Il s’agit en l’occurrence de textes en général parus sur Net et dont la source est citée. (Voir un prochain billet sur les sources de tels supports, à lire et, éventuellement, à décortiquer).
⛔️    Seul petit bémol pour moi, le même parti-pris britannique que pour le tome précédent, toujours pour le lexique. En revanche, il semble heureusement que certains textes (parties S4-S6) au moins soient d’origine américaine.

Ma note : ★★★★★ (5/5).

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