Affichage des articles dont le libellé est erreurs. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est erreurs. Afficher tous les articles

samedi 13 décembre 2014

Communiquer en anglais par email (3) – Exemple

Voici un exemple de message, le plus basique possible, à envoyer pour la remise par email, au professeur chargé de les noter, d’abtracts S6 en anglais.

Consignes données
  1. You must write your last name and first name, in that order, on every abstract document you send, and they must be included in the document name: <DUPONT Jean - Abstract S6>, for example.
  2. The final version of your abstract must be sent in PDF format (so no contestation can occur).

Courriel
Vous êtes Emilie Jolie et le professeur est Edward Smith.


mercredi 10 décembre 2014

Communiquer en anglais par email (2) – Erreurs à éviter

Ce billet fait suite au précédent. Il répertorie, pêle-mêle, les erreurs à éviter lorsque l’on communique par messagerie électronique, en particulier avec un professeur, en anglais — mais aussi en français, car la majorité de ces erreurs ne concernent pas la langue utilisée.



B. Erreurs à éviter
  1. Symétrie des échanges. Dans toute correspondance, une règle de symétrie veut que l’on réponde à une communication selon les mêmes modalités que celles choisie pour celle-ci. Ainsi, si l’on répond à un message rédigé en anglais, il faut répondre dans cette même langue. (Cette règle s’applique aussi, par exemple, aux courriers recommandés.)
  2. Respect des consignes. Si des consignes vous ont été données pour votre envoi (délai, format du ou des pièces jointes, langue à utiliser, précisions à fournir sur vous-même, etc.), il faut impérativement les respecter. Dans le cas des ESI, cette adhérence aux consignes est d’autant plus importante que le métier d’infirmier/ière est lourd de procédures à respecter : on ne comprendrait donc pas que vous ne puissiez pas appliquer des consignes de base pour un simple email.
  3. Votre mèl. Les courriers et courriels envoyés à un professeur, une école ou une université, etc. sont à considérer comme des communications professionnelles. Il faut donc vous doter d’une adresse  email (mèl) « sérieuse », à la syntaxe standard (prenom.nom@domaine.xxx) et oublier toute adresse fantaisiste.
  4. Objet du message. Pour les raisons évoquées dans mon précédent billet, l’objet de votre message ne doit jamais être laissé vide.
  5. Forme du message. Respectez les règles énoncées dans mon précédent billet. En particulier, s’il s’agit de communiquer un document en pièce jointe, il est extrêmement discourtois de laisser vide le message en lui-même.
  6. Pièces jointes. S’il vous a été donné la consigne de respecter un format particulier (.DOC vs. PDF ou l’inverse, par exemple), respectez-la. Si la ou les pièces jointes vous sont personnelles (devoir à rendre, par exemple), mentionnez toujours votre nom dans le nom du fichier (<NOM Prénom - Asbtract S6.pdf>, par exemple). A défaut, le professeur risque de se retrouver avec plusieurs dizaines de fichiers nommés <Abstract.pdf> et il va devoir les renommer un à un pour les classer. A l’inverse, avec la syntaxe <NOM Prénom - blablabla.pdf>, tous les fichiers se classeront automatiquement dans un dossier par ordre alphabétique du nom des étudiants.
  7. Accusé de réception. S’il est légitime de demander un accusé de réception, il n’est pas raisonnable de croire qu’un professeur doive le faire individuellement pour plusieurs dizaines d’étudiants. Le professeur attend certainement d’avoir reçu tous les messages attendus ou bien l’expiration d’un délai pour le faire collectivement (acknowledgement). Il faut donc éviter de le relancer à ce sujet, surtout plusieurs fois.
  8. Envois multiples. De même, il faut éviter de lui envoyer plusieurs fois le même document, surtout sans préciser s’il s’agit de la même version que précédemment ou bien s’il a été modifié entre-temps. Si vous vous être trompé·e ou si vous avez oublié quelque chose — ça arrive, le professeur le sait — précisez bien dans votre second envoi ce en quoi il diffère du premier.


Prochain billet : exemple

mercredi 8 octobre 2014

Erreurs de débutants

Les erreurs les plus courantes que commettent les débutants et grands débutants (A0-A2) en anglais, voire plus tard encore, portent sur quatre points de grammaire :
  1. Mots interrogatifs
  2. Prononciation du –ed du prétérit et du participe passé
  3. Verbes à double complémentation
  4. Phrases interrogatives et négatives avec l’auxiliaire do


1. Mots interrogatifs
Paradoxalement, il arrive souvent que des gens qui « se débrouillent » en anglais ne les connaissent pas ou ne les reconnaissent pas.
Les pronoms, adverbes et adjectifs interrogatifs de l’anglais, simples ou composés (qu’on appelle question words, par exemple) sont who (sujet), what (objet), where (lieu), when (temps), why (cause) et how (manière) ainsi que whose (possession), sans équivalent français, et which (objet). How est un peu à part, puisqu’il peut exprimer non seulement la manière, mais aussi la quantité (how much ou how many), jusqu’à des « quantités » abstraites avec l’ajout d’un adjectif ou d’un adverbe (how long, how cold, how frequently) Chacun des liens précédant mène à une leçon de grammaire.

2. Désinence du prétérit et du participe passé
La terminaison –ed des formes régulières du prétérit et participe passé peut se prononcer de trois façons différentes (/id/, /t/ ou /d/) et, même si la probabilité de ne pas se tromper est d’une sur trois, je l’entends fausse largement plus de la moitié du temps. Je vous propose donc une leçon et une vidéo à ce sujet.



3. Verbes à double complémentation
Il s’agit de verbes acceptant deux objets, l’un direct (COD) et l’autre indirect (COI). Il n’y a parfois pas de préposition pour le COI quand celui-ci est un pronom (« Il m’a apporté un livre » : il a apporté un livre à moi), comme en français, mais cette construction peut également s’effectuer quand le COI n’est pas un pronom, contrairement au français (exemple : « He brought his mother flowers », « Il a apporté des fleurs à sa mère »). Je vous propose une leçon sur le sujet.


4. Phrases interrogatives et négatives avec l’auxiliaire do
Le fait qu’il faille, en anglais, un auxiliaire (do, does ou did) pour construire les phrases interrogatives et négatives (ainsi qu’interronégatives a fortiori) au présent et au prétérit simples de l’indicatif si le verbe n’est pas to be ou un modal semble en perturber beaucoup, mais heureusement surtout les débutants. Je vous propose de revoir la question, exceptionnellement au travers d’une leçon en français sur ce sujet, car les anglophones n’envisagent pas tout à fait la grammaire de manière aussi structurée que nous.